En juin 2013, les taux d’intérêts ont baissé de 0,10 à 0,15 % selon le profil emprunteur et selon la durée de remboursement.Regroupement de crédit : baisse continue des taux
Voilà 6 mois consécutifs que les taux d’intérêts des prêts (particulièrement immobilier) baissent. En mai, ils sont passés sous la barre symbolique de 3 % pour toutes les durées de remboursement confondues, une première depuis juillet 2013.
Comme toujours, la baisse des taux d’intérêt est liée à la baisse des taux d’emprunts d’Etat et de la politique de la banque centrale Européenne (BCE).
Les banques déterminent le niveau de leurs taux en fonction du taux des obligations assimilables du trésor (OAT 10ans). Or ceux-ci sont à leur plus bas historique depuis plusieurs semaines, passant ainsi sous le seuil symbolique des 2 %.
Comme en 2013, le niveau des taux favorise le regroupement de crédit et relance ainsi ce marché. Presque tous les acteurs du secteur remarquent une tendance haussière des demandes de financement de crédits (immobilier et consommation).
Rappelons que cette opération bancaire permet à un emprunteur de faire racheter l’ensemble ou une partie de ses crédits en cours afin de réduire le montant de ses mensualités.
Baisse des crédits et rachat de crédit
Malgré une légère reprise en avril 2013, le nombre de détention des crédits par les ménages continue de baisser.
D’un côté, les critères d’octroi des crédits ont été resserrés par les établissements prêteurs suite à une multitude de mesures visant à protéger les emprunteurs et d’autre part les Français sont de plus en plus prudents avec les crédits.
Les Français ont désormais une image très dégradée de certains types de crédits comme le prêt renouvelable et certains prêts affectés.
Si les statistiques donnent une baisse des crédits aux particuliers, les demandes des crédits qui passent par le regroupement de prêts enregistrent une hausse continue depuis le début de l’année selon l’Observatoire de la fédération Française bancaire.
Ces opérations de regroupement de crédits sont en train de rééquilibrer le marché du crédit puisqu’elles passent impérativement par un crédit à la consommation ou par un prêt immobilier. Tout dépend des prêts à racheter et du profil emprunteur.