Selon la dernière édition de l’indice Notaire-Insee, les prix de l’immobilier a progressé de 1,6 % au troisième trimestre 2017. Une tendance haussière qui a des conséquences.Immobilier : des records de transactions, malgré la hausse des prix
Caractérisé par des volumes de transactions inédits et des prix du mètre carré qui continuent de progresser, le marché immobilier de l’hexagone s’apprête à boucler une année 2022 exceptionnelle.
Selon la dernière note de l’indice Notaire-Insee, un nouveau record historique a été établi à la fin septembre avec plus de 950 000 transactions, soit près de 3 % du parc de logement, contre 825 000 transactions à la même période un an plutôt. Toutefois, le nombre de transactions ne devrait pas atteindre le million que pronostiquent déjà certains spécialistes.
Par ailleurs, la même note fait état d’une hausse des prix du mètre carré au troisième trimestre 2017. En fait, les prix immobiliers ont progressé de 1,6 % avec une nette progression pour les appartements (+1,9 %) que pour les maisons (+1,4 %).
L’étude montre également qu’en rythme annuel, la hausse est encore plus importante et plus rapide. Elle est de +3,9 % par rapport à l’an dernier à la période correspondante, avec là aussi des tarifs qui progressent plus vite pour les appartements (+5,1 %) que pour les maisons (+3,1%).
Hausse des prix immobiliers : quelles sont les conséquences ?
Alors que de nombreux établissements bancaires ont encore baissé leurs taux de crédit immobilier, notamment dans les grandes villes, force est de constater que les taux attractifs ne compensent plus la hausse des prix immobiliers.
La principale conséquence de cette tendance haussière des prix du mètre carré serait la baisse de la solvabilité des Français, notamment les jeunes et les foyers modestes qui ont peu ou pas d’apport personnel. En fait, la hausse continue des prix a entraîné une baisse considérable du pouvoir d’achat immobilier par rapport à 2016.
Par ailleurs, il faut savoir que cette hausse des prix n’est pas uniforme sur tout le territoire. La hausse est nettement plus rapide dans les grandes villes : Paris, Bordeaux, Lyon entre autres. Dans la capitale, les notaires révèlent que les prix moyens au mètre carré ont atteint les 9 000 euros. A Bordeaux, ils flirtent, voire dépassent, les 10 000 euros du mètre carré en cœur de ville.
La progression des prix est souvent si forte que les grandes métropoles deviennent de moins en moins accessibles pour beaucoup d’acquéreurs, notamment les classes moyennes. Cette augmentation risque d’affaiblir davantage le pouvoir d’achat immobilier en 2018.