Les taux et les prix de l’immobilier continuent de progresser

Le pouvoir d’achat des Français qui souhaitent acheter un bien a diminué en 2022 en raison de la hausse des taux et des prix immobiliers.

Les taux des crédits progressent lentement mais sûrement

Les taux d’intérêt des prêts à l’habitat restent toujours très bas en comparaison avec les barèmes de l’année dernière sur la même période. Les conditions d’octroi des financements ont d’ailleurs été l’occasion pour de nombreux ménages d’accéder à la propriété à moindre coût et de trouver le bien de leurs rêves.

Malgré la stabilité du taux d’emprunt d’Etat sur 10 ans (OAT) et la politique favorable à la production de crédits bancaires dans l’ensemble de la zone euro, les banques ont décidé de relever progressivement leurs barèmes. Toutefois, quelques établissements bancaires souhaitent encore attirer et fidéliser de nouveaux clients et proposent des taux très intéressants, quitte à restreindre leurs marges commerciales.

Quoi qu’il en soit, les barèmes sont sur une pente ascendante dans la majorité des cas et stagnent dans certaines régions, toujours est-il que le pouvoir d’achat est en baisse. Ce n’est pas le dynamisme du crédit immobilier qui tend à se dégrader mais surtout l’attractivité du marché immobilier qui présente actuellement une augmentation importante des prix des habitations dans les grandes villes de l’Hexagone.

Hausse des prix immobiliers en France

Les foyers vont désormais devoir prendre en compte la hausse des prix des logements neufs et anciens sur tout le territoire français. Selon les experts de l’habitat, les prix en constante augmentation diminuent fortement le pouvoir d’achat des primo-accédants et des investisseurs.

Certains candidats à l’accession immobilière estiment que le coût de leur crédit peut être diminué en choisissant une délégation d’assurance et en négociant les frais bancaires auprès de leur conseiller. D’autres emprunteurs choisissent de revoir leurs exigences à la baisse et optent pour une habitation moins coûteuse et moins grande.

Ainsi, malgré la légère hausse des barèmes, les Français sont toujours aussi enthousiastes à l’idée de devenir propriétaires. Au contraire, la tendance haussière des taux d’intérêt des crédits immobiliers, débutée en 2017, a boosté le marché pendant tout le premier semestre, contredisant de nombreux experts qui avaient prévu une baisse des ventes de biens.

Immobilier : les prévisions pour le deuxième semestre

Ce sont les grands groupes bancaires qui, individuellement, décident les taux proposés dans leurs établissements et filiales en France. Le seul point qu’elles doivent respecter est de ne pas dépasser le taux d’usure qui correspond au taux maximal autorisé lors d’un accord de prêt. Cependant, de nombreux éléments influent sur le calcul du taux d’intérêt immobilier, notamment les politiques monétaires menées sur l’ensemble de la zone euro, les taux d’emprunt d’Etat sur 10 ans et la concurrence entre les organismes bancaires.

Mario Draghi, le directeur de la BCE (Banque Centrale Européenne), est en charge de la politique menée au sein de la zone euro. Lors de la conférence de presse du 20 juillet 2017, il a assuré le maintien prolongé de la politique accommodante, au moins jusque décembre. Le taux directeur sur lequel se basent les organismes de crédit devrait donc rester inchangé.

Pour le moment, les banques ne semblent pas vouloir partager leurs prévisions pour le deuxième semestre 2022 ni les éventuelles modifications de leurs conditions et barèmes. Par ailleurs, elles continuent de vouloir capter de jeunes clients notamment des primo-accédants en leur proposant des PTZ régionaux (Prêt à Taux Zéro) et d’autres prêts complémentaires avantageux.


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