Il peut malheureusement arriver qu’une demande de rachat de prêt en ligne fasse l’objet d’un refus de la part d’une banque prêteuse.Motifs de refus d'un rachat de crédit
Les motifs peuvent être très clairs dans certains cas et paraître beaucoup plus obscures dans d’autres configurations. L'explication la plus fréquente est l'absence de solutions sur mesure, pouvant répondre au besoin réel de l'emprunteur. Ces montages spécifiques ne sont que très rarement acceptés au sein des établissements bancaires classiques, la nécessité de recourir à un intermédiaire de banque est donc clairement la solution à envisager, bien que ces derniers peuvent également refuser des demandes de rachat de prêt. Les intermédiaires bancaires en regroupement de crédits motivent toujours les refus de dossier, mais les raisons sont parfois mal comprises et perçues. Il convient donc de faire un éclairage sur ce point précis. Les hypothèses de refus sont légion. Si des propriétaires ont par exemple un bien immobilier dont la valeur est inférieure au montant global à financer et qu’ils ne peuvent recourir à une caution hypothécaire, alors leur dossier sera systématiquement refusé, hormis si une solution de rachat sous forme de prêt personnel se présente. Malheureusement dans le cas de montants conséquents, cette option est souvent inaccessible.
Les comportements financiers rédhibitoires
Beaucoup de comportements financiers sont à l’origine de refus en rachat de crédits. Le cas le plus fréquent étant le recours à une nouvelle opération de regroupement de crédit. Si des prospects sollicitent à nouveau un intermédiaire bancaire en rachat de crédit consécutivement à un rachat antérieur, les motifs de refus sont souvent démultipliés. Les prêteurs mettent alors en place un scoring beaucoup plus draconien qui inclue des critères plus resserrés. Ainsi, le nombre de nouveaux crédits souscrits est revu à la baisse, tout comme l’endettement avant et après intervention. Le ratio hypothécaire est lui aussi modifié et revu vers le bas…Ces considérations sont très nettement démarquées dans ces cas tout comme les calculs de balances bancaires ou de restes à vivre qui sont là encore réduits de façon notoire. Les refus peuvent aussi être motivés par des politiques de certains établissements qui ne désirent pas trop s’exposer à une éventuelle situation de risque ou d’impayés à court ou moyen terme.
Fichages bancaires et refus en rachat de prêt
Le cas le plus flagrant de refus en regroupement de credits est celui d’un éventuel fichage bancaire. Il en existe plusieurs qu’il convient de scinder en deux groupes bien distincts : les fichages bancaires recensés par la Banque de France ainsi que les fichages internes aux banques encore appelé fichage interne. Il existe aujourd’hui trois cas de fichages bancaires externes : le FIBEN, le FICP ainsi que le FCC. Le FIBEN (Fichier Bancaire des Entreprises) est une base de données relative aux sociétés. Ce fichier attribue une cote aux sociétés françaises en fonction de ses résultats financiers. Les banques consultent très sérieusement ce fichier, car si un salarié faisant une demande travaille pour une entreprise dont la solvabilité est fragilisée, alors le prêteur peut refuser la demande de prêt. Il en va de même pour un dirigeant ou un gérant d’entreprise. Les fichiers FICP et FCC recensent quant à eux les incidents de paiement (Loi Neiertz) ainsi que les interdictions bancaires de certains contribuables ayant eu de graves problèmes d’impayés. Là encore, les prêteurs ne désirent souvent pas s’exposer à d’éventuels impayés en cas d’octroi de prêt, car en cas de procédure judiciaire, ils se verraient débouter par les tribunaux… Enfin dernier cas de figure : le fichage interne des banques. Si un prospect est solvable sur tous les plans, mais qu’il a eu un problème antérieur avec l’un des organismes financiers du groupe, alors le prêteur peut motiver un refus pour « fichage interne ».