Immobilier : en avril, les Français ont emprunté à 1,81 % en moyenne

Les taux d’emprunts immobiliers poursuivent leur baisse pour le mois d’avril. La moyenne est désormais à 1,81 % (hors assurance), toutes durées confondues. Une tendance qui devrait s’accentuer dans les semaines et mois à venir.

Les taux vont continuer à baisser

Selon l’Observatoire Crédit Logement, les Français ont emprunté à 1,81 % en moyenne le mois dernier, contre 1,97 % un mois plutôt.

Certes, les barèmes ont battu des records, mais certains professionnels constatent des nouvelles baisses en ce début de mai laissant à penser que les barèmes vont encore baisser.

Plusieurs réseaux d’intermédiaires bancaires ont constaté de nouvelles baisses de taux fin avril-début mai. Même les banques les plus attractives revoient à la baisse leurs taux d’emprunts, surtout pour les profils « haut-de-gamme » qui peuvent obtenir pour la première fois des conditions inédites : 0,90 % sur 10 ans, 1,30 % sur 15 ans ou encore 1,45 % sur 20 ans.

Ces conditions exceptionnelles confirment la stratégie des établissements bancaires qui mettent tout en œuvre pour compenser un début d’année très calme en termes de production de financement immobilier, alors qu’ils comptent atteindre en 2022 des niveaux de production plus importants (+ 10 % par rapport à 2015).

Les demandes de rachat de crédit et de renégociations repartent

De mémoire, les conditions de financement n’ont jamais été aussi bonnes. Le niveau actuel des taux est inédit. Pour rappel, en avril 1981, la moyenne était de 18,6 %. Cependant, comme à l’accoutumée plusieurs éléments expliquent cette nouvelle tendance baissière commencée en novembre 2015. D’abord, les principaux taux directeurs de la BCE sont nuls ou négatifs.

Ensuite, la concurrence entre les prêteurs tire les barèmes aux plus bas et enfin,  le financement immobilier reste le principal produit d’appel pour les banques qui l’utilisent pour conquérir de nouveaux clients.

Dans ce contexte, les statistiques montrent que les demandes de renégociation et de rachat de prêt repartent à la hausse et représentent désormais plus de 25 % des dossiers.

A savoir que les barèmes historiquement bas sont une aubaine pour ceux qui souhaitent alléger leurs mensualités et améliorer leur capacité de remboursement.

Rappelons que dans le cadre d’un rachat de crédit, sous certaines conditions, l’emprunteur peut baisser considérablement le montant de ses mensualités ou réduire la durée initiale de ses encours. Il peut même jouer sur les deux tableaux (baisser ses mensualités et raccourcir sa durée d’emprunt).

Par ailleurs, sous l’effet de la reprise des demandes de financement depuis mars, notamment avec les rachats de créances, les délais de traitement commencent à s’allonger dans certains établissements prêteurs.


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