Grâce à internet, chaque Français peut s’improviser vendeur d’un bien en ligne. Cependant, face aux risques de fraudes que présentent les transactions entre particuliers, les banques cherchent à les rassurer.Les échanges entre particulier profitent du numérique
Les transactions entre particuliers présentent toujours un risque que ce soit pour l’acheteur ou le vendeur. Le premier n’est pas en mesure de certifier, à moins d’être expert, la qualité et l’intégrité du bien acheté, tandis que second ne peut être totalement à l’abri d’une tentative de fraude. Si le phénomène de ventes entre particuliers a profité de l’essor du numérique pour s’élargir, dans le même temps, le nombre de fraudes liées à ces transactions a lui aussi progressé. Certains malfaiteurs se sont même « professionnalisés » dans ce genre d’arnaques aux annonces en ligne.
Pour rassurer leur clientèle, les banques se sont intéressées à la sécurisation de ces transactions notamment via l’intermédiaire des Fintech. En investissant dans des start-up spécialisées dans les Technologies Financières, les groupes bancaires souhaitent proposer de nouveaux services à leurs utilisateurs. Traditionnellement, lorsqu’il s’agit d’une transaction de plusieurs milliers d’euros les Français ont recours au chèque de banque. En théorie, ce moyen de paiement permet au vendeur de s’assurer de la disponibilité des fonds sur le compte en banque de l’acheteur. Le chèque de banque évite donc les paiements sans prévisions. Mais dans les faits, des personnes mal intentionnées réussissent à falsifier des chèques de banque.
Assurer le transfert de fonds et aller plus loin dans l’accompagnement
Selon un groupe bancaire, ces fraudes porteraient sur 2 à 3 % des chèques de banque qu’il émet chaque année. Pour les Français n’ayant pas l’habitude de les manipuler, il peut être aisé de les induire en erreur. Avec les récents moyens de paiement dématérialisés, de nouveaux outils ont vu le jour pour assurer les transactions entre particuliers notamment à l’aide des règlements via un smartphone. Dans le cadre de la vente d’une voiture, les deux parties pourront synchroniser leurs applications afin de s’assurer du bon transfert de fonds.
Mais les banques qui investissent dans ces Fintech cherchent également à aller plus loin dans la démarche d’accompagnement. Pour une revente de véhicule, par exemple, l’application veut proposer d’effectuer les démarches de transfert de propriété et autres formalités administratives de manière totalement connectée. A terme, ces innovations devraient offrir de nouvelles perspectives aux usagers bancaires.