Selon les principaux réseaux d’intermédiation bancaire, ce début d’année 2022 est marqué par une relative stabilité, voire une baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. En outre, les conditions de rachat de crédit restent fortement attrayantes pour les emprunteurs.Rachat de crédit : dans l’ensemble, les taux d’intérêt n’ont pas bougé d’un cil
Pour les intermédiaires bancaires, les taux d’emprunt des financements immobiliers évoluent très peu en ce début d’année. Toutefois, certains établissements bancaires pratiquent encore des baisses pour les profils « haut-de-gamme » et pour certains types de projets comme le rachat de crédit immobilier.
Cependant, dans l’ensemble, les conditions de financement n’ont pas bougé d’un cil en ce premier mois de l’année par rapport au mois dernier. Ainsi, chez la plupart des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement, un crédit immobilier à taux fixe se négocie encore en moyenne à 1,40 % sur 15 ans ou encore à 1,62 % sur 20 ans.
Ce statu quo est relevé aussi par les différents barèmes transmis par les établissements mutualistes aux différents baromètres. Par ailleurs, il faut savoir que cette stabilité est assez traditionnelle en début d’année. Il s’agit souvent des trois premiers mois de l’année avant le début de la reprise du marché immobilier au printemps, une période souvent forte pour le prêt et le rachat de crédit immobilier.
Les conditions attractives pourraient encore durer dans les prochains mois
Les niveaux « actuels » très bas des taux d’intérêts des prêts immobiliers pourraient se maintenir dans les mois à venir. C’est en tout cas, c’est ce que prévoient certains spécialistes et baromètres. En fait, si les observateurs du secteur sont plutôt optimistes sur le statu quo des taux, il faut savoir que la stabilité des barèmes est principalement portée par la politique de la Banque Centrale Européenne.
Par ailleurs, l’entrée en vigueur de l’amendement Bourquin permettant de changer chaque année de contrat d’assurance-emprunteur, pourrait avoir un effet inflationniste sur les barèmes proposés aux particuliers. A savoir que la résiliation annuelle de contrat d’assurance emprunteur implique, potentiellement, pour les établissements bancaires de moindres marges récurrentes sur les crédits à l’habitat.
Face à cette nouvelle donne, la prudence doit être de mise sur l’évolution des barèmes dans les mois à venir. Cependant, en cas de souscriptions très importantes de délégation d’assurance emprunteur (un contrat autre que celui proposé par la banque prêteuse), les établissements bancaires pourraient être contraints de se rattraper via leurs barèmes proposés aux particuliers.
Les conditions de rachat de crédit restent aussi attractives
Pour rappel, au début de l’année dernière, tous les acteurs du marché du crédit (emprunteurs, intermédiaires bancaires, banques…) craignaient une hausse inévitable des taux d’intérêt des prêts à l’habitat. Avec des prévisions alarmistes, de nombreux emprunteurs s’étaient précipités vers les professionnels (intermédiaires bancaires, banques) pour renégocier ou faire racheter leurs encours. Mais finalement, la hausse des barèmes n’a pas eu lieu. Un an plus tard, cela devrait être aussi le cas, au moins au cours des premiers mois, à en croire les récentes prévisions.
Par ailleurs, les prêteurs cherchent toujours à rester attractifs pour commencer cette nouvelle année dans les meilleures conditions, notamment dans un contexte qui sera certainement moins favorable qu’en 2017. De ce fait, certains établissements assouplissent leurs critères pour les offres de rachat de crédit immobilier pour améliorer leur part de marché afin de se rapprocher, voire battre leur record de l’année 2017. Le rachat de crédit immobilier est ainsi en train de devenir l’un des principaux produits d’appel pour capter davantage de nouveaux clients.