Malgré la légère hausse des taux et le changement des politiques commerciales des banques, les conditions de rachat de crédit demeurent toujours attractives. Cependant, il faut savoir mettre toutes les chances de son côté pour y être éligible et prétendre au meilleur taux en vigueur.Savoir séduire et rassurer les banques
Pour obtenir le financement d’un rachat de crédit (immobilier, consommation), il faut impérativement savoir séduire l’établissement bancaire ou son intermédiaire sollicité pour le projet en présentant un dossier solide. Il faut également savoir rassurer le prêteur en mettant en avant la stabilité de sa situation professionnelle et la sérénité de son comportement bancaire. Plusieurs astuces peuvent permettre d’être plus crédible et surtout plus rassurant aux yeux d’un établissement bancaire ou de son intermédiaire. Les banques n’aiment pas prendre de risques, elles privilégient toujours les emprunteurs ayant une solidité professionnelle et en l’occurrence un contrat de travail pérenne (CDI, fonctionnaire). Il faut donc insister sur la régularité de ses revenus.
A savoir que même si les autres types de contrats de travail (CDD, contrat d’apprentissage ou professionnels libéraux) ne sont pas rédhibitoires, la démarche pourrait nécessiter plus de documents et le financement pourrait être aussi plus difficile. Pour présenter un dossier solide et rassurant aux banques dans le cadre d’un rachat de prêt, il est recommandé de solliciter les services d’un intermédiaire bancaire. Les missions de ce spécialiste sont entre autres : l’identification des facteurs pouvant pénaliser le financement du projet, conseiller au mieux ses clients sur les conséquences de l’opération, l’accompagnement de ses clients…
Attention à la capacité de remboursement et au reste à vivre
Comme l’une des principales finalités d’un projet de rachat de crédit est de réorganiser la situation financière et budgétaire d’un emprunteur en réadaptant le montant de ses échéances à ses revenus nets, les établissements bancaires portent une attention particulière à la capacité de remboursement et au reste à vivre d’un emprunteur. Ces deux éléments sont scrupuleusement examinés et permettront à la banque de faire une offre de financement permettant à l’emprunteur de mieux gérer ses finances sans être mal-endetté. En d’autres termes, la capacité de remboursement confronte toutes les charges du souscripteur à ses revenus réels afin de déterminer le pourcentage des ressources qui doit être alloué au remboursement du crédit. Cela permet à l’établissement bancaire de s’assurer que les mensualités payées ne soient pas trop importantes au regard des revenus nets.
Les banques portent aussi une analyse approfondie sur le reste à vivre. Pour rappel, cet indicateur désigne le montant nécessaire qui doit rester à un emprunteur, après déduction de ses charges (loyer, mensualité de crédit, factures…), pour manger, se déplacer ou encore s’habiller. Par ailleurs, si les établissements bancaires se basent sur ces éléments pour déterminer si un emprunteur sera capable de rembourser son emprunt en toute sérénité, il faut savoir que le calcul de la capacité de remboursement est quasi-universel alors que celui du reste à vivre peut dépendre de chaque établissement bancaire et de chaque situation.