Une étude comparative vient de paraitre sur la perception de la propriété immobilière entre les salariés et les demandeurs d’emploi.Les demandeurs d’emplois rêvent d’être propriétaires
Si à l’échelle européenne les Français font partie de ceux qui sont le plus attachés à la pierre, l’investissement immobilier reste toutefois un objectif qui n’est pas partagé par tous. Certains font le choix de rester locataire pour rester libre de changer de logement facilement ou pour ne pas être contraint par les obligations qui incombent aux propriétaires. A l’inverse, une autre partie préfère investir et éviter de payer des loyers à fonds perdus. Si des différences existent entre les propriétaires et les locataires, il en existe également entre les actifs et les demandeurs d’emploi.
C’est ce qui ressort d’une étude commandée conjointement par un recruteur en ligne et une agence immobilière 2.0 qui dresse le portrait du Français qui rêve d’accéder à la propriété. L’enquête s’est penchée, en particulier, sur la différence de perception entre les salariés et les demandeurs d’emploi. Ainsi, les personnes en recherche d’emploi ont exprimé à 82 % leur désir de propriété contre 65 % pour celles bénéficiant d’un contrat de travail. Malgré la hausse constatée des prix du marché immobilier, devenir propriétaire est donc un projet pour la majorité des Français.
Entre ancien et neuf, les salariés hésitent
Les personnes cherchant un emploi ont même déjà en tête le type de bien qu’ils souhaiteraient acquérir. Ainsi, leur bien idéal est une maison déjà bâtie localisée en périphérie d’une ville importante. L’appétence pour un logement individuel est d’ailleurs plus importante pour les demandeurs que pour les employés (79 % contre 59 %). Réciproquement, la vie en appartement a plus de succès auprès des salariés (35 % contre 17 % pour les demandeurs).
Au chapitre de l’immobilier récent ou ancien, les résultats sont mitigés pour les travailleurs. Ainsi, entre neuf ou ancien, leur cœur balance avec 51 % qui envisagent la construction et 49 % qui visent un bien bâti.
Pour les non-travailleurs, le constat est sans appel : 3 demandeurs sur 4 penchent pour l’immobilier ancien. Enfin, la différence est moins notable mais elle existe concernant la localisation du bien. En effet, 35 % des salariés envisagent la vie à la campagne là où les demandeurs d’emplois ne sont que 17 % à s’y projeter. Dans l’idéal, le bien sera situé en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie ou en Ile-de-France mais dans cette dernière les prix du marché sont en train de considérablement augmenter.