Le Fintech 100 est un classement dédié aux start-up de la technologie financière. Si la Chine réussit le top 3, les fintechs européennes représentent 41 % des classés.Comment les Fintech engrangent des part de marché
En l’espace de quelques années, les start-ups de la Technologie financière (Fintech) ont su établir leur place parmi les sociétés de services. Si de prime abord, elles ont apporté de nouveaux services aux consommateurs, elles sont en train de disrupter l’univers bancaire, c’est-à-dire de bouleverser considérablement le marché.
Les banques classiques se sont d’abord méfiées de ces nouveaux venus. Mais depuis, chaque entité semblent avoir compris la complémentarité entre fintechs et groupes bancaires. Pour les jeunes pousses, il s’agit de trouver des sources de financement indispensables pour leur développement, alors que pour les établissements déjà inscrits dans le paysage bancaire, il s’agira de proposer des services innovants à leur clientèle. En France, le développement du numérique a vu émerger de nombreuses start-up se réclamant de la French Tech. Sous cette bannière, les Fintech essaient de briller à l’internationale.
Les prêts en ligne entre particuliers font des émules
Mais à l’échelle de la Technologie financière mondiale, c’est la Chine qui brille par son innovation consacrée à la Fintech. Selon le classement Fintech100, trois start-up de l’Empire du Milieu trustent le podium. Un secteur en particulier est largement représenté parmi la fintech mondiale : celui des services de paiements. Il faut rappeler qu’en proposant des services alternatifs à des prix compétitifs, les fintech ont séduire les usagers des banques classiques. Les prêts en ligne sont également bien présents au classement.
La France et ses fintech ne sont pas en reste, puisque 6 d’entre elles se sont hissées dans le classement. En 2016, seules 2 fintechs tricolores avaient réussi à intégrer le classement. Parmi les néo-classées, il faut remarquer que les plates-formes de crowfunding et plus précisément celles consacrées aux prêts en ligne entre particulier montrent de belles perspectives d’avenir.
Si la Fintech française a su mieux faire, reste à savoir si elle continuera sur cette voie, à l’heure où leur nombre de création est au ralenti.