Selon un sondage, les trentenaires sont les plus nombreux à concrétiser une acquisition immobilière. Les jeunes estiment que la tranche des 25-34 ans est la plus intéressante.Le crédit immobilier impose ses conditions
En matière d’immobilier, il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir. Dès l’âge de 18 ans, un Français peut envisager l’achat d’un bien. Pour cela, il est nécessaire de disposer d’un apport et d’une situation professionnelle stable. A moins d’être un jeune travailleur et d’être entré rapidement dans la vie active, pour de nombreux jeunes, l’achat immobilier intervient lorsque les études sont terminées et surtout quand un contrat de travail à durée indéterminée est décroché.
Selon les profils, les études peuvent se terminer vers 23 ans ou plus. Sans compter sur l’expérience professionnelle qui nécessiter plusieurs contrats voire plusieurs employeurs avant de décrocher un CDI (contrat à durée indéterminé), le Graal pour tous emprunteurs immobiliers. En effet, l’accès au crédit à l’habitat est conditionné selon plusieurs critères dont la stabilité professionnelle et un apport personnel plus ou moins conséquent.
La jeunesse, un atout pour réduire le coût de l’assurance de prêt
L’âge idéal pour acheter un appartement ou une maison s’établit donc entre 25 et 34 ans selon les jeunes Français. En effet, dans un récent sondage commandé par un réseau d’agences immobilières, 70 % des moins des 35 ans indiquent cette fourchette d’âge comme étant « idéale » pour accéder à la propriété. Chez les séniors de plus de 65 ans, la tranche des 25-34 ans obtient un score de 59 %. Les ainés pensent donc comme la jeune génération.
Quant à la tranche d’âge suivante, c’est-à-dire celle des 35-44 ans, elle recueille près d’une voix sur trois chez les séniors contre seulement une sur dix chez les trentenaires. Pourtant, les ainés ne se trompent pas puisque selon les professionnels du secteur, l’âge du premier achat intervient entre 33 et 38 ans. Acheter un bien durant la trentaine est un point positif pour les emprunteurs et en particulier en ce qui concerne l’assurance de prêt.
En effet, un trentenaire en bonne santé pourra largement réduire le taux de l’assurance par rapport à un sénior. Avec l’âge avançant, les risques d’avoir des ennuis de santé sont plus importants et le taux de l’assurance va évoluer en conséquence.