En matière de crédit immobilier, les aides de l’Etat sont les bienvenues. En particulier auprès des primo-accédants pour qui il s’agit du premier investissement.L’accès à la propriété, un parcours qui passe par l’emprunt
Selon un établissement spécialisé en crédit immobilier, les prêts aidés ont particulièrement stimulé le marché en 2016. Offrant des conditions avantageuses aux néo-propriétaires, ils sont plébiscités par les Français. Pour rappel, l’année passée une impressionnante baisse des taux d’intérêts a été constatée jusqu’à l’automne. Les prêts aidés conjugués à des crédits classiques particulièrement bas ont permis à de nombreux ménages de se lancer dans l’accession à la propriété.
Avec près de 560 000 achat par des primo-accédants, la courbe des accessions a augmenté à vue d’œil. Parmi ces milliers de nouveaux propriétaires, 75 % ont choisi de construire leur bien contre 25 % dans l’ancien. L’étude indique que dans 70 % des projets de financements, le dossier a été monté en recevant l’appui d’un prêt à taux zéro (PTZ) et/ou d’un prêt à l’accession sociale (PAS).
Le Prêt à l’accession sociale encourage les premiers achats immobiliers
D’ailleurs, le PAS réalise un encours de 10,3 milliards d’euros en 2022 contre 7,4 milliards d’euros pour le PTZ cependant ce dernier a sollicité à de plus nombreuses reprises : 114 943 contre 72 994 dossiers pour le prêt à l’accession sociale.
Dans le détail, l’activité du PAS a donc contribué à ce que près de 73 000 ménages puissent devenir propriétaire. Le crédit à l’accession sociale a financé plus de constructions que d’acquisition dans l’ancien car 18 % des PAS étaient sollicités pour du neuf contre 11 % pour les achats d’un bien déjà bâti. En moyenne, les ventes immobilières réalisées à l’aide d’un PAS étaient au prix de 178 130 euros soit 4 % de plus qu’en 2015.
Le Prêt à taux zéro, un coup de pouce plus restreint en 2018
Le prêt sans intérêt, véritable coup de pouce de l’Etat, a particulièrement attiré les investisseurs. Cet emprunt à 0 % permet de financer jusqu’à 40 % du montant de l’acquisition du bien. Sa version 2022 s’est inscrite dans la continuité de 2016. Mais à l’avenir, le PTZ 2018 pourrait voir ses conditions d’octroi plus restreintes. L’année dernière, les primo-accédants qui ont eu recours au PTZ ont, pour la majeure partie, fait construire leur habitation. Le 23 % restants ont su trouvé leur bien idéal sur le marché immobilier.