L’année 2022 n’a pas été conciliante avec le pouvoir d’achat des Français. Le retour d’une période inflationniste à plus de 2% a particulièrement contribué à affaiblir leur budget. Maintenant, retour sur les prévisions pour 2022 après l’annonce des différentes mesures destinées à redonner un boost aux portefeuilles des ménages.Un pouvoir d’achat en berne en 2018
Les Français ne tiendront probablement pas à cœur cette année 2018, après un contexte économique et politique n’ayant pas épargné leur pouvoir d’achat. Les difficultés budgétaires rencontrées ont pour principale origine l’accroissement de l’inflation. Ce facteur participe actuellement à augmenter le coût de la vie. Une situation en grande partie expliquée par la montée des prix à la pompe avec la flambée du prix du baril de pétrole. En effet, les biens de consommation sont devenus plus onéreux, mais dans une proportion plus relative.
Des mesures pour contribuer à un regain dès l’année prochaine
Maintenant, le gouvernement a annoncé ses nouvelles mesures qui vont impacter le budget des ménages dès l’année prochaine. Mais les effets seront différents en fonction de la typologie des individus. Le portefeuille pourrait dégager un bénéfice pour certains et un déficit pour d’autres.
En effet, les mesures fiscales reposent sur des transferts entre les différents ménages en fonction de leur situation. Il y aura donc possiblement des gagnants, mais aussi des perdants. Malgré tout, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prédit un excédent de 1,7 milliard d’euros pour le pouvoir d’achat des ménages, une fois que l’ensemble des dispositifs seront mis en place.
La valorisation du facteur travail
D’abord, les plans du gouvernement tendent à valoriser les actifs. Par le biais de l’augmentation de la CSG, l’exécutif va financer les cotisations maladie et chômage à hauteur de 4,5 milliards d’euros. Les travailleurs les plus précaires seront quant à eux les bénéficiaires d’une hausse de la prime d’activité dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros. Enfin, un principe d’heures supplémentaires exonérées de charge patronale verra le jour. Un nouveau mécanisme qui encouragera les entreprises à proposer de travailler plus à leurs collaborateurs pour obtenir un surcroît de rémunération. Le gouvernement avançait un gain moyen de 200 à 300 euros par an pour les salariés.
Si les mesures profitent globalement aux actifs, c’est au détriment des retraités. En effet, les heures supplémentaires seront en partie financées par une désindexation des pensions par rapport à l’inflation. Le gouvernement prévoit de les revaloriser de 0,3% alors que l’inflation est estimée à 1,3% pour l’année prochaine. La perte de pouvoir d’achat sera pratiquement une évidence pour cette catégorie. Mais l’exécutif avance que la baisse de la taxe d’habitation devrait équilibrer la balance. Pour être éligible, le revenu fiscal ne devra pas dépenser 27 000 euros pour un célibataire et 43 000 euros pour un couple. La suppression totale de la taxe devrait entrer en vigueur aux alentours de 2020.