Le pouvoir d’achat immobilier n’évolue pas de la même manière entre tous les Français. La hausse des prix se fait davantage ressentir dans les principales agglomérations.Les ruraux tirent leur épingle du jeu
En matière d’immobilier, tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Le prix du mètre carré peut très largement varier selon les régions habitées. Mais depuis plusieurs mois, la valeur de la pierre est de plus en plus élevée. Sur les douze mois écoulés, les prix du marché ont grimpé de 14,5 %. Cette hausse serait donc sujet à entamer le budget des Français consacré à l’achat d’un bien immobilier. Pourtant selon les observateurs, le pouvoir d’achat immobilier des Français serait en train de retrouver des couleurs. En effet, la baisse des taux de 2022 conjuguée à une légère remontée en 2017 permettent l’absorption des prix du marché. A l’automne 2016, la moyenne des taux a flirté avec la barre des 1,30 % pour remonter à environ 1,55 % l’été suivant. Les conditions de financements restent donc particulièrement attractives pour les ménages qui n’ont pas concrétisé leur projet durant l’année passée.
En conséquence, les données chiffrées ont retrouvé les niveaux connus en 2002. Cette année reste une référence avec les 70 mètres carrés de surface que pouvait s’offrir un ménage français moyen.
La baisse des taux contrebalance la hausse des prix
Pour rappel, en 2008 au cœur de la crise économique et financière mondiale, le pouvoir immobilier avait lourdement chuté pour atteindre un plancher de 46 mètres carrés pour un ménage représentatif de la moyenne.
A l’image du prix de l’immobilier qui varie en fonction des localités, le pouvoir d’achat immobilier suit cette même tendance. Si la moyenne nationale correspond à une surface de 70 mètres carrés, dans les zones rurales, le pouvoir d’achat est largement supérieur : plus de 120 mètres carrés.
Les acheteurs limitant leurs recherches aux principales villes de l’Hexagone sont les plus touchés par la hausse des prix. Logiquement, leur pouvoir d’achat dans la pierre est donc le plus impacté. Ainsi, un ménage moyen peut envisager d’acheter 58 m² à Marseille, 52 m² à Lille et beaucoup moins à Paris (23 mètres carrés).