Il est plus facile de négocier un appartement à Reims qu’à Paris. Mais pour réduire le prix d’une maison, il vaudra mieux acheter en Normandie.La négociation, une étape incontournable en immobilier
Chaque région française a sa spécificité. Si pour certaines l’ensoleillement est bien au-dessus de la moyenne nationale, pour d’autres, ça sera la richesse patrimoniale qui primera. De même pour l’emploi et l’habitat où chaque région administrative n’a pas les mêmes caractéristiques.
Sans surprise, un bien immobilier situé en plein cœur de Paris n’aura pas le même montant pour une surface équivalente avec vue sur les volcans d’Auvergne. Mais au chapitre des négociations immobilières, les Franciliens ne sont pas les mieux lotis.
En effet, la négociation fait partie intégrante du processus d’acquisition d’un bien notamment si ce dernier est vendu directement par les propriétaires sans avoir recours à un professionnel. La négociation peut avoir lieu selon plusieurs situations. Si le bien est vente depuis plusieurs mois voire des années, il se peut que les vendeurs soient campés sur leur prix ferme.
En revanche, si le bien a fait l’objet de peu de visites, il peut être opportun de proposer un montant en deçà du prix affiché. De même pour un couple de vendeurs en pleine séparation. Généralement, ces propriétaires désirent vendre rapidement. Cela est l’occasion pour un acheteur de discuter le prix car il sait que la situation ne peut s’éterniser.
Où peut-on négocier le plus ?
La réponse varie en fonction des régions mais aussi en fonction de la nature du bien. Ainsi, selon des experts de l’univers immobilier, la marge de négociation est plus élevée pour une maison que pour un appartement.
En Ile-de-France, la marge de négociation varie ainsi du simple au double avec une moyenne de 5,3 % pour une maison contre 2,9 % pour un appartement.
A contrario, en Champagne-Ardenne, les appartements ont une marge moyenne de négociation de 7,1 % contre seulement 4 % pour une habitation individuelle. Ces dernières ont une meilleure moyenne de négociation en Haute-Normandie avec 7,4 %. Mais au jeu des négociations, nul ne peut être absolu.