La Fédération bancaire française (FBF) a rendu son rapport sur le crédit et les particuliers en 2017. La production des prêts à la consommation et des crédits immobiliers a légèrement progressé.Le taux de détention des prêts en hausse
Après un ralentissement constaté jusqu’en 2022 avec 46,4%, il semble que le taux de détention de crédits par les ménages soit de nouveau reparti à la hausse. Ainsi la FBF fait état d’un taux de détention de 47,8 %. C’est-à-dire que près d’un ménage sur deux en France a, au moins, un crédit en cours. Le léger rebond du taux de détention s’explique par le redressement des prêts à la consommation et des crédits immobiliers.
Les financements de bien de consommation sont ainsi passés de 25,5 à 27,2 %. Les banques et autres organismes spécialisés ne sont pas les seuls à avoir vu leurs demandes augmenter puisque d’autres formes de crédits comme le prêt entre particuliers augmentent aussi.
Du côté de l’immobilier, la FBF relève une faible progression avec 30,8 % de crédit à l’habitat contre 30,7 % l’année précédente.
1 ménage emprunteur sur 2 a des mensualités trop élevées
Mais un ménage peut détenir plusieurs crédits de natures différentes. Ainsi, parmi les ménages emprunteurs 10 % détiennent au moins un crédit immobilier et un prêt à la consommation. Pour un emprunt à l’habitat unique, ils sont 20,6 % et 17 % à avoir que des crédits à la consommation.
Pour une catégorie de Français, le prêt non-affecté est devenu une source de financement pour le quotidien. Ils sont ainsi 10 % à régler leurs achats courants avec un crédit « conso ». Mais près des deux tiers de ce type d’emprunt servent avant tout à acheter un véhicule.
Enfin, si près d’un ménage sur deux détient un crédit, la moitié d’entre eux estime que les remboursements sont supportables. Mais pour l’autre moitié, les mensualités sont trop élevées. Dans ce cas, un regroupement de crédits pourrait être envisageable pour réduire leurs mensualités.