Immobilier : des taux toujours stables en clôture de l’année

Les taux d’emprunt ont terminé l’année précédente avec une stabilité à toute épreuve.

La remontée des taux n’a pas eu lieu en 2018

Le dernier mois de 2022 n’a pas fait défaut au refrain habituel. Les taux d’intérêt d’emprunt sont restés stables à des niveaux presque équivalents au plancher de 2022 avec 1,30% d’après l’Observatoire Crédit Logement CSA. En effet, pour toutes durées confondues, il était possible d’obtenir un taux moyen de 1,43%. Mais c’est bien sûr un crédit remboursé pendant 15 ans que les conditions semblent les plus favorables, avec un taux de 1,20%. Sur 20 ans, l’indicateur remonte à 1,40% ainsi qu’à 1,65% sur 25 années. Depuis pratiquement 6 mois, un équilibre quasi parfait prédomine avec une immobilité à toute épreuve des taux d’intérêt.

En revanche, la demande de ne parvient à pas se maintenir. Une situation qui a débuté depuis quelques mois déjà, aux environs de la période estivale, et qui s’est confirmée en novembre. En effet, les dossiers financés se sont révélés bien moins nombreux avec une réduction de la production de crédits de 8,9%. Face à ce déclin de la demande, les établissements bancaires se sont positionnés sur un assouplissement des conditions de financement de leurs clients. Notamment pour redonner un coup de boost à une activité en berne.

Une inflation plus élevée que les taux de crédit

Si un effet saisonnier est l’une des causes d’un faible nombre de dossiers à traiter, le marché immobilier tient également sa part de responsabilité. Les différentes évolutions des prix non contenues dans certaines zones ont contribué à affaiblir les chances de réalisation des projets des ménages aux revenus modestes. Les grandes métropoles ont vu leur coût au mètre carré s’accroître très fortement. En conséquence, ceux ayant les capacités de se lancer dans un achat doivent emprunter plus longuement. En témoigne la durée d’emprunt moyenne qui s’est accrue de 8 mois en l’espace d’une année, pour atteindre 18 ans et 10 mois.

Cependant, les taux bas permettent de compenser légèrement la hausse du marché. En effet, les taux d’emprunt sont actuellement inférieurs à l’inflation qui devrait se situer entre 1,6 et 2% à la fin d’année 2018. En toute logique, les ménages sont en mesure de gagner du pouvoir d’achat puisque leurs revenus s’accroissent plus rapidement que les coûts du crédit. Le constat est malgré tout à relativiser car au taux nominal doit s’ajouter l’assurance emprunteur et les divers frais de dossier. La combinaison de tous ces facteurs forme le TAEG qui correspond au taux intégrant le coût global du crédit immobilier.


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