Selon les différents réseaux d’agence immobilière, les prix du mètre carré reculent dans une grande agglomération sur quatre. Toutefois, certains constatent aussi un tassement général des tarifs depuis la fin de la période estivale.Le marché immobilier ralentit en cette fin d’année
Exception faite de quelques grandes métropoles dynamiques, les prix de l’immobilier font état d’un tassement assez général depuis la fin de l’été, selon les notaires et les différents baromètres publiés par les réseaux d’agence immobilière. Les résultats de ces études montrent que 29 % de négociateurs ont constaté une légère baisse de prix, tandis que 10 % ont remarqué des hausses.
De ces constats, la plupart des spécialistes anticipent une stabilité générale des prix pour cette fin d’année, puisque le marché semble ralentir. Toutefois, ces prévisions sont à prendre avec précaution sachant que ces récentes études portent, certes, sur toute la France, mais une véritable prédominance des petites villes et des campagnes.
De même, il faut savoir que le ralentissement du marché immobilier ne concerne pas les grandes villes comme Paris, Bordeaux ou encore Lyon…, qui connaissent une activité dynamique. Par ailleurs, même si cette accalmie du marché de cette fin d’année va impacter le volume des transactions pour l’ensemble de 2017, l’activité globale serait, tout de même, supérieure de 20 % à celle de 2016.
Prix immobilier : vers une hausse en 2018 ?
Compte tenu du contexte actuel caractérisé par une stabilisation de la solvabilité des ménages, notamment grâce à des conditions favorables de crédit et l’allongement de plusieurs dispositifs d’aide tels que le PTZ ou la loi Pinel, les prix de l’immobilier devraient continuer à grimper dans l’Hexagone.
A savoir qu’en zone Euro et en France, la demande de logement serait toujours en hausse en 2018, selon certains spécialistes qui estiment aussi que les établissements pourraient assouplir davantage leurs critères d’octroi pour satisfaire leurs objectifs de production très ambitieux. Ainsi, après une hausse moyenne des prix du mètre carré de 3 % environ, selon les anticipations, les prix pourraient encore progresser de 3 % l’année prochaine.
Avec des acheteurs et investisseurs de plus en plus déterminés, ni la création de la nouvelle imposition sur la fortune immobilière, ni la hausse des taxes foncières, ni les incertitudes liées à des probables hausses des taux d’intérêt ne devraient stopper la dynamique du marché de la pierre qui reste toujours une valeur refuge pour la plupart des Français.