Les Françaises et les Français achètent le même genre de bien et présentent le même type de profil en région parisienne.Les ventes d’appartements surpassent celles des maisons
En matière d’immobilier, les hommes et les femmes ont atteint l’équité. C’est en tous cas, ce qui ressort de la dernière étude des notaires en Ile-de-France. Dans leur récente note de conjoncture, les professionnels du droit se sont penchés sur la région francilienne. Dans cette zone géographique, les acheteurs se répartissent ainsi : 51 % sont des femmes et 49 % sont des hommes. Les Françaises prennent même un léger dessus, mais cela peut s’expliquer par la démographie qui est similaire à l’échelle nationale.
L’égalité est également de mise en ce qui concerne le type de logement car les acheteurs et les acheteuses achètent les mêmes types de bien dans la même proportion, à savoir : 12 % se tournent vers l’acquisition d’une maison tandis qu’une large majorité (88 %) vont préférer un appartement. Mais cela est spécifique à l’Ile-de-France, car les logements collectifs sont plus répandus et plus « accessibles ».
Des profils sensiblement similaires
En effet, avec la montée des prix du mètre carré, il devient de plus en plus compliqué de trouver un bien au juste prix à proximité de la capitale. Ce phénomène se vérifie avec la différence des prix moyens observée entre la Ville lumière et la Grande couronne. A Paris intra-muros, une femme déboursera 320 000 euros pour un appartement contre 321 000 euros pour un homme. En Ile-de-France, ce montant va baisser à 200 000 euros chez les dames pour 188 000 euros pour ces messieurs.
Au chapitre du profil des acheteurs, ce sont en grande majorité des personnes célibataires (62 % pour les femmes, 71 % pour les hommes). Les divorcés représentent la seconde catégorie d’investisseurs. Au regard des tarifs du marché immobilier, l’emprunt nécessite d’avoir une situation professionnelle stable. Les cadres et les professions intermédiaires représentent ainsi les 2/3 des acheteurs. En région parisienne, les acquéreurs ont donc les mêmes perspectives d’achat et les mêmes profils.