Après plusieurs mois de hausse continue, les prix immobiliers se tassent dans la plupart des grandes métropoles selon les professionnels. Cependant, comment expliquer cette nouvelle tendance commencée depuis la rentrée ?Pourquoi les prix immobiliers ne remontent plus ?
En octobre, les prix de l’immobilier ont diminué dans la plupart des grandes villes, sauf à Bordeaux où le marché reste particulièrement tendu, mais ils restent stables dans les petites villes. Le mois dernier confirme ainsi la tendance de la rentée. Cependant, comment expliquer un tel changement de situation ?
En fait, les observateurs estiment que les acheteurs et les investisseurs ont décidé de prendre leur temps. Après avoir fortement redouté une forte hausse des taux d’intérêt des prêts à l’habitat, ces acheteurs sont, désormais, convaincus que les conditions de financement resteront durablement attractives.
De ce fait, il est beaucoup moins utile pour les acheteurs et les investisseurs de se précipiter à la recherche d’un logement ou d’une bonne affaire. Toutefois, les investisseurs marquent le pas pour d’autres raisons liées à l’incertitude sur les nouvelles mesures fiscales, notamment l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ou encore l’encadrement des loyers dans les villes où le marché est plus tendu.
Faut-il profiter des taux actuels pour acheter ?
A savoir que l’attractivité des conditions de financement (baisse des taux, assouplissement des critères) est entre autres l’une des principales motivations des Français souhaitant acheter ou investir dans l’immobilier. De ce fait, le niveau actuel des taux d’intérêt peut être une bonne motivation pour se lancer dans un projet immobilier (achat, investissement), puisque les barèmes ont peu évolué au mois d’octobre.
En fait, le mois dernier plusieurs banques ont à nouveau reculé leurs taux d’intérêt pour capter davantage d’emprunteurs et des ménages plus attentistes depuis le début de l’été. La légère baisse observée en septembre s’est encore un peu accentuée en octobre, le mouvement s’inscrit, toutefois, dans une fourchette comprise entre 0,05 % et 0,20 %.
Dans les grands réseaux d’intermédiaire bancaire, les chiffres montrent qu’il est possible de prétendre à un taux d’intérêt de 1,45 % sur 15 ans, 1,65 % sur 20 ans et 1,85 % sur 25 ans, sous certaines conditions.
Avec de telles statistiques, il serait dommage de ne pas profiter des conditions actuelles pour acheter un bien immobilier, notamment pour les primo-accédants et ceux ayant peu ou pas d’apport personnel.