Immobilier : où sont les villes les moins chères de France ?

Les villes moyennes ne subissent pas de plein fouet la hausse de l’immobilier. Au contraire les prix y sont abordables. Cependant, l’attractivité économique n’y est pas des plus intéressantes.

Les villes moyennes sont accessibles

Le marché de l’immobilier français présente deux visages. D’un côté, dans les grandes agglomérations, les prix du marché voient leur niveau s’élever depuis plusieurs années, alors que dans les villes moyennes, le mètre carré est plus qu’accessible. Ainsi, sans surprise, les pôles économiques et financiers affichent toujours des prix en hausse : Bordeaux, Lyon et surtout Paris. Mais tous les biens immobiliers ne sont pas hors de prix, à condition de s’éloigner des pôles d’attractivité.

Dans ces villes de plusieurs dizaines de milliers d’habitants, l’achat d’un bien reste plus accessible. Il n’est donc pas rare de trouver des appartements ou des studios pour moins de 100 000 euros. Parmi les 100 principales villes du pays, une d’entre elles fait office de ville la moins chère de France : Saint-Etienne. Le mètre carré s’y négocie à 860 euros, soit dix fois moins que dans la capitale et 4 fois moins que dans sa métropole voisine, Lyon.

Moins de 100 000 euros pour un appartement

A Saint TROPEZ, dans l’Aisne, l’immobilier y est le deuxième moins cher de France. Avec des surfaces qui se négocient dans le même ordre de prix qu’à Saint-Etienne, l’immobilier est accessible. Ces situations ne sont pas isolées, ainsi à Bourges, Béziers ou Limoges le prix médian du mètre carré reste sous la barre des 1300 euros. Mais cela signifie-t-il autant qu’il faut y investir les yeux fermés ?

Car les villes les moins chères de France ont plusieurs points communs qui ne plaident pas en leur faveur. En effet, elles sont bien souvent en perte d’attractivité. Leurs bassins d’emplois basés sur la métallurgie ou le textile ont disparu engendrant une perte d’attractivité économique. De plus grandes villes, situées à moins d’une heure de route  ont su, elles, poursuivre leur développement. Dans ces villes peu chères, le chômage est bien présent. Ces territoires « en perte de vitesse » sont donc abordables mais peu attractifs.


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