Les investisseurs continuent de faire confiance aux nouveaux acteurs de la technologie financière. Ils ont continué d’investir en 2018.La Fintech, les nouveaux partenaires de banques
Les Fintechs continuent de plaire aux investisseurs. Si elles restent pour la majorité inconnue du grand public, elles intéressent de très près les investisseurs en quête de la dernière pépite. Car les fintech disruptent, ou modifient considérablement le marché, en proposant des nouveaux outils dans l’univers financier et technologique. En pratique, cela se traduit par des applications facilitant les transactions ou les virements de fonds.
D’autres fintechs développent des services d’agrégation pour avoir une vue d’ensemble sur plusieurs comptes domiciliés dans différents établissements bancaires. Avec la DSP2, deuxième directive européenne sur les services de paiement, les Fintech ont eu accès à plus de données sur les clients des banques. Cet accès reste réglementé pour éviter les dérives à l’heure où les données personnelles représentent de véritables trésors de guerre. Si de prime abord, l’émergence des Fintech à jeter un froid dans l’univers de la banque, les établissements ont vite saisi l’importance de ces nouvelles start-up.
Le ticket moyen en léger recul
En effet, les nouveaux services proposés par les jeunes pousses peuvent intéresser leur clientèle historique. Les banques ont donc investi ou pris des parts dans les capitaux de différentes jeunes pousses. L’idée est de prendre de l’avance par rapport à la concurrence en proposant les dernières innovations. Pour les banques traditionnelles, cela leur permet de combler l’avance prise par les banques en ligne et les néo-banques qui oeuvrent principalement sur smartphone.
Au chapitre des levées de fonds, les Fintech ont récolté 365 millions d’euros l’année dernière. Cela traduit une augmentation de 15 % par rapport à 2022 et confirme l’attrait des investisseurs. Les fintech sont bien loin des 5 millions difficilement collectés en 2010. Mais le nombre de start-up grandit aussi. Ainsi, si la levée de fonds augmente, le ticket moyen diminue de 100 000 euros. Pour 2019, la tendance se maintiendra-t-elle ? Affaire à suivre…