Les emprunteurs négocient en priorité le taux d’intérêt

L’obtention d’un taux bas peut satisfaire les emprunteurs. Toutefois, d’autres éléments clés peuvent permettre de réduire le coût total d’un financement immobilier.

Optimiser son financement immobilier

L’achat d’un bien immobilier est un rêve partagé par des millions de Français. Tous n’ont cependant pas les mêmes raisons d’acheter. Pour certains, l’acquisition d’un bien va permettre d’éviter de régler, en pure perte, les loyers d’une location. Pour d’autres, il s’agira avant tout de se constituer un patrimoine dans l’objectif de préparer leur avenir et leur succession. Mais avant de s’intéresser aux biens immobiliers disponibles sur le marché, il est nécessaire de savoir quel est le budget consacré à ce projet. Dans la majorité des cas, le financement d’un bien va s’effectuer à l’aide d’un crédit immobilier.

Le montant du capital emprunté sera déterminé en fonction de la capacité d’emprunt du ménage et de la durée du contrat de prêt. Un financement immobilier est donc une opération lourde de conséquence qui ne doit pas être pris à la légère et qui doit être souscrit en toute connaissance de cause. Une offre de prêt doit légalement être accompagnée d’une fiche informative respectant des standards européens (la FISE). De cette manière, les emprunteurs ont toutes les informations en mains pour faire un choix éclairé.

Néanmoins, les emprunteurs restent attachés à négocier un point en particulier : le taux fixe. Bien sûr, en vue d’une recherche d’économies sur leur financement, les Français vont avant tout chercher à négocier ce taux.

Ne pas oublier l’assurance de prêt 

Selon un récent sondage, près d’un emprunteur immobilier sur deux (47 %) a négocié son taux fixe. Ces milliers d’emprunteurs ont eu raison car une baisse significative du taux d’intérêt peut rapidement se traduire par une baisse du coût total du financement.

Par contre, il est recommandé de ne pas se concentrer uniquement sur le taux. En négociation la transférabilité du prêt ou l’exonération des frais de remboursement anticipé, les emprunteurs peuvent préparer une future revente du bien sans être pénalisés. Enfin, il est opportun de se pencher sur l’assurance de prêt. Ce contrat qui n’est pas obligatoire mais exigé par les établissements bancaires permet de couvrir l’emprunteur en cas de décès ou d’invalidité de ce dernier. En retour, l’emprunteur vers une cotisation mensuelle.

Le montant de l’assurance d’un crédit immobilier peut représenter jusqu’à plus de 30 % du coût total de l’opération. Il est donc primordial de l’optimiser. Pour cela, il est possible d’échapper à l’assurance de groupe, celle de la banque, pour se diriger vers une assurance alternative grâce à la délégation d’assurance. Généralement les offres groupées peuvent coûter du simple au double par rapport à un autre contrat, et cela pour des garanties au moins équivalentes. Le taux d’intérêt du prêt n’est pas la seule condition à négocier.


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