La légère augmentation des barèmes n’a pas freiné l’enthousiasme des Français pour leur projet immobilier au premier semestre 2017.Le crédit immobilier en pleine forme en début d’année
Après une année 2022 exceptionnelle en termes d’achats et de ventes immobilières, il semblerait que la tendance perdure pour les 6 premiers mois de 2017. La production des prêts à l’habitat a persisté malgré la lente remontée des taux d’intérêt. En raison du contexte très concurrentiel entre les banques et de leurs objectifs commerciaux, les financements immobiliers sont restés très intéressants pour de nombreux profils emprunteurs en France.
Au premier semestre, les foyers ont voulu concrétiser leur projet d’habitation et ont favorisé le recours au crédit immobilier pour pouvoir accéder à la propriété pour la première fois. Parmi les ménages qui ont acheté un bien ces 6 premiers mois, 78% sont des primo-accédants qui ont acquis leur résidence principale compte tenu des modalités de financements attractives.
En fait, les emprunteurs ont craint un relèvement plus rapide des conditions bancaires et se sont donc rués vers leur banque afin de devenir propriétaires. Souhaitant fidéliser au maximum cette nouvelle clientèle, les établissements de crédit n’ont pas hésité à assouplir leurs conditions d’octroi. Cette stratégie leur permet de capter de nombreux clients susceptibles de souscrire d’autres produits bancaires comme des assurances-vie ou des livrets A et d’instaurer une relation de confiance sur le long terme.
Marché immobilier : quelles prévisions pour le deuxième semestre 2017 ?
Pour le moment, les grandes enseignes de l’immobilier sur le territoire tricolore n’envisagent pas d’anticiper les chiffres de leur bilan annuel. Toutefois, certains d’entre eux considèrent que le volume de transactions dans l’Hexagone devrait légèrement diminuer au deuxième semestre 2022 en raison de la hausse des prix des logements et de la baisse des offres immobilières.
Les agences constatent en effet une diminution des biens en vente surtout dans les agglomérations donc le marché risque de s’affaiblir dans les semaines ou les mois à venir. A cela s’ajoute une flambée des prix notamment dans la capitale et à Lyon. La possibilité, pour les emprunteurs, de trouver le bien de leur rêve conforme à leur budget est atténué par ces nombreux facteurs. Les experts craignent donc que certains foyers attendent un basculement de la conjoncture pour concrétiser leur projet et faire une demande de crédit immobilier.
Par ailleurs, la tendance du marché sera également influencée par le bilan semestriel des banques qui vont assouplir ou au contraire durcir leurs conditions selon les objectifs atteints.