La dynamique du marché immobilier va-t-elle s’estomper en 2022 ?

Les professionnels s’attendent à un ralentissement sur le marché immobilier. Si les conditions d’emprunt sont toujours attractives, les aides d’Etat sont plus restreintes.

2022 a souri au marché immobilier

Après la pluie, le beau temps. L’adage est bien connu mais l’inverse peut également se vérifier. A en croire les professionnels de l’immobilier, la belle dynamique observée sur les deux années précédentes pourrait bien se tasser en 2018. Pour rappel, la spectaculaire baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers de 2022 a contribué au fort appétit des Français pour l’immobilier. Investir dans la pierre à l’aide d’un emprunt à l’habitat n’a jamais coûté aussi peu cher depuis l’avant crise financière de 2008.

Les Français ne se sont donc pas fait prier pour répondre présent que ce soit autant pour une résidence principale ou pour une résidence secondaire. Les primo-accédants, c’est-à-dire les personnes souhaitant devenir propriétaire pour la première fois, ont également profité de cette belle opportunité. Les acheteurs ont également accélérer leur projet d’acquisition par crainte de voir les dispositifs d’aide d’Etat révisés à la baisse ou supprimés. Ce fut notamment le cas pour le Prêt à taux zéro qui est un véritable coup de pouce pour les primo-accédants.

Les primo-accédants principalement impactés

Cette crainte s’est en partie vérifiée puisque le PTZ 2022 est plus restreint que dans sa version précédente. Les bons chiffres ne se sont donc pas fait attendre : en 2017, le nombre de transactions immobilières a franchi la barre des 950 000 unités. Il s’agit d’un véritable record. Mais la donne pourrait changer durant les mois suivants. C’est en tout cas ce qu’annoncent les spécialistes du financement immobilier et en particulier les notaires. Selon eux, la nouvelle copie du PTZ va avoir un impact considérant sur les primo-accédants. Ils pourraient ainsi avoir plus de mal à financer leur projet immobilier.

La tendance observée depuis le début de l’année confirme une baisse d’environ 20 % des demandes pour ce profil d’emprunteurs. Du côté des professionnels du bâtiment, le constat est similaire avec un recul de près de 18 %. 2022 pourrait donc sonner la fin de partie pour la dynamique de marché immobilière, en particulier pour celle concernant les profils d’emprunteurs les plus « fragiles ».


var Tawk_API=Tawk_API||{}, Tawk_LoadStart=new Date(); (function(){ var s1=document.createElement("script"),s0=document.getElementsByTagName("script")[0]; s1.async=true; s1.src='https://embed.tawk.to/5e44e1ec298c395d1ce7b0be/default'; s1.charset='UTF-8'; s1.setAttribute('crossorigin','*'); s0.parentNode.insertBefore(s1,s0); })();