Les établissements bancaires prêtent toujours avec des taux plus bas. Le mois dernier, les barèmes ont atteint en moyenne 1,49 %. Cette attractivité des conditions de financement ouvre de nouvelles opportunités. Les points à étudier avant de se lancer.Rachat de crédit : une opération pour réduire le coût de son crédit en cours
Plus de 20 % au sein de la production actuelle de prêt à l’habitat, la part des emprunteurs faisant racheter leur crédit immobilier souscrit voilà plusieurs années reparte à la hausse, selon les données publiées par la Banque de France.
Les établissements bancaires se prêtent, à nouveau, au jeu et proposent désormais des offres inédites de rachat de crédit immobilier. En fait, les prêteurs veulent éviter de perdre des clients, comme cela leur est arrivé l’année dernière lorsque la part des rachats de créances dépassait les 60 % des financements immobiliers accordés.
Toutefois, dans le contexte actuel, le plus efficace reste de solliciter un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière qui fera le tour des offres du marché. Pour rappel, en obtenant un taux d’intérêt beaucoup plus attractif par rapport à son taux initial et en respectant certains critères, le rachat de crédit immobilier peut permettre à un emprunteur soit de raccourcir la durée de son contrat, soit de baisser considérablement le montant de ses échéances ou encore les deux dans certains cas.
Investissement immobilier : la période est idéale
Certes, la météo immobilière de ce début d’année n’est pas fameuse, notamment à cause de la taxation du patrimoine (IFI) ou encore de la hausse du prix du mètre carré, mais, à l’heure actuelle, la pierre reste l’un des investissements les plus rentables à long terme.
Avec les niveaux actuels des taux d’intérêt des crédits immobiliers, il est possible de s’endetter à 1,02 % sur 15 ans pour miser sur des placements rapportant chaque année 3 à 5 %. Mieux : comme la fiscalité immobilière des investissements locatifs permet de déduire les intérêts de prêts des loyers encaissés, un investisseur immobilier fortement imposé ne paiera donc, après déduction fiscale imputée, qu’un taux réel inférieur 0,5 %.
En optant pour le régime Pinel, dédié à l’investissement neuf, l’investisseur pourra en plus déduire 2 % du prix d’achat par an. Dans cette configuration, il pourra bénéficier d’un taux nul, voire négatif, pendant au moins 6 ans.
Les investissements SCPI sont aussi recommandés en ce moment. A savoir que leur performance reste particulièrement importante depuis quelques années. Cependant, un investissement immobilier, même en période de taux d’intérêt très bas, doit faire l’objet d’un projet bien réfléchi.