Alors que les taux d’intérêt des crédits immobiliers baissent depuis le début de l’année, les nouveaux seuils de l’usure, entrés en vigueur depuis le 1er avril 2017, continuent de reculer pour les financements à l’habitat.Prêt à l’habitat : baisse générale des seuils de l’usure
Applicables aux financements qui seront accordés au cours du deuxième trimestre 2017, selon leur catégorie, leur montant et leur durée, les seuils de l’usure publiés au Journal Officiel le 29 mars sont globalement en baisse pour les financements à l’habitat. Pour rappel, ces seuils de l’usure entrés en vigueur depuis le 1er avril 2022 ont été calculés à partir des taux moyens effectifs du premier trimestre augmentés d’un tiers. Comme pour les trois premiers mois de l’année, les barèmes de l’usure pour le second trimestre sont une nouvelle fois légèrement à la baisse, malgré la hausse de ceux des prêts à l’habitat depuis le début de l’année.
Dans les détails, le taux fixe maximum pour un financement à l’habitat est de 3,29 % au second trimestre pour les durées inférieures à 10 ans, contre 3,40 % pour l’ensemble des emprunts à taux fixe pour les trois premiers mois de l’année. Pour les crédits immobiliers à taux fixe d’une durée comprise entre 10 ans et 20 ans, le seuil maximum passe de 3,35 % à 3,15 %. Pour les emprunts à barème fixe de 20 ans et plus, le taux de l’usure est de 3,20 % contre 3,37 % le trimestre précédent. Pour les taux variables, le barème maximum passe de 2,83 % au premier trimestre à 2,75 % pour les trois prochains mois. Enfin, pour les financements relais, le taux d’usure est de 3,25 % pour le prochain trimestre, contre 3,43 % pour le trimestre précédent.
Prêt à la consommation : changement de tendance
Alors que les taux d’usure baissent pour l’ensemble des prêts immobiliers, les seuils maximums progressent pour certaines catégories des financements à la consommation. Certes, les seuils de l’usure applicables aux financements de plus de 6 000 euros baissent une nouvelle fois pour le second trimestre, mais ceux d’un montant inférieur à 3 000 euros progressent légèrement. Quant aux prêts à la consommation d’un montant de 3 000 euros et jusqu’à 6 000 euros, les barèmes maximums ont également progressé.
Dans les détails : le seuil de l’usure passe de 19,96 % au premier trimestre à 20,27 % pour les trois prochains mois pour les financements à la consommation d’un montant inférieur ou égal à 3 000 euros. Pour les prêts d’un montant supérieur à 3 000 euros et inférieur ou égal à 6 000 euros, le seuil maximum est de 13,33 % pour le trimestre en cours, contre 13,25 % les trois premiers mois de l’année. Pour les financements à la consommation d’un montant supérieur à 6 000 euros, le taux de l’usure a légèrement baissé pour le second trimestre. Il est désormais de 6,59 %, contre 6,65 % le trimestre précédent.