En avril, les crédits immobiliers ont vu leur taux d’intérêt reculé pour des durées d’emprunt de 20 ans. Les décisions annoncées de la BCE pourraient inverser la tendance au second semestre 2018.C’est le moment d’emprunter
Le printemps va mettre du baume au cœur des Français. Si les beaux jours ont enfin signé leur retour, le soleil, lui, est toujours au beau fixe sur le marché du financement immobilier. Les taux d’intérêt s’offrent même une pause printanière. Selon les spécialistes du financement, la moyenne des taux s’est même permis de légèrement reculer pour des durées d’emprunt de 240 mois. En effet, sur 20 années de crédit immobilier, les emprunteurs souscrivent des contrats avec un taux moyen de 1,53 % (hors assurance).
Les niveaux sont donc encourageants pour concrétiser l’achat d’une maison ou d’un appartement. Les meilleurs profils emprunteurs pourront même envisager des taux plus bas. Si les conditions de financement connaissent actuellement une belle passe, la tendance pourrait changer en cours d’année. Bien qu’étant un acteur majeur de la Zone Euro, la France reste liée aux décisions prises par la Banque centrale européenne.
Un resserrement de la politique monétaire européenne attendu
Les experts du secteur s’attendent à un resserrement monétaire de la part de l’institution basée à Francfort. Une évolution à la hausse des taux directeurs de la BCE pourrait marquer la fin de la récréation à partir de la moitié de l’année 2018. A partir du mois de juillet la donne pourrait donc changer.
Les particuliers qui n’ont pas pu profiter de l’exceptionnelle baisse des taux de 2016, ni des taux attractifs de 2022 ou de ce début d’année, ont donc tout intérêt à concrétiser leur acquisition immobilière. Mais la précipitation n’est pas de bon conseil. Toutefois, il faut garder en tête que le délai entre le compromis de vente et la signature authentique chez le notaire peut prendre de 60 à 70 jours au mieux. Les semaines à venir vont donc être décisives pour les emprunteurs.