En cas de projet d’acquisition d’un bien immobilier, il faut être en capacité de négocier les conditions d’emprunt. L’objectif est de trouver des arguments sur différents points en mesure de diminuer les exigences de la banque et de mettre toutes ses chances de son côté.Ne pas hésiter à entrer en négociation et à traiter les objections
La souscription d’un crédit immobilier demande un engagement sur le long terme, pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines d’années. C’est un projet à hautes responsabilités qui demande une préparation stratégique en amont. Il convient par conséquent de négocier avec l’établissement de crédit pour obtenir les conditions de financement les plus favorables. Pour ce faire, un emprunteur possède plusieurs recours dont il doit user.
Valoriser son profil
Tout d’abord, il est nécessaire que le demandeur de crédit se présente sous « son meilleur jour ». Cela signifie qu’il doit prêter attention à son profil. Cet aspect va influencer pour beaucoup l’étude de la demande de crédit. Montrer ses qualités d’emprunteur est primordial pour contrecarrer les exigences des professionnels.
La valorisation du profil passe dans un premier temps par l’âge. Des jeunes emprunteurs peuvent tout à fait jouer sur leur jeune âge pour assouplir les conditions. En effet, les banques ont une appétence tout particulière pour la clientèle juvénile et dont la situation professionnelle est prometteuse.
Ensuite, la gestion efficace du budget mensuel ainsi que les revenus du ménage sont évidemment des éléments déterminants. Tout comme la possession d’un patrimoine, qu’il soit financier ou mobilier. Cela permet de fournir des garanties concrètes quant à la solvabilité prolongée de l’emprunteur. Ces caractéristiques vont influencer sur la capacité d’emprunt mais aussi sur la confiance que le prêteur va accorder.
Faire entrer la concurrence dans le cercle
Maintenant, le marché du crédit immobilier offre des opportunités que l’emprunteur se doit de saisir. En effet, les taux bas et la concurrence sur le marché bancaire sont des facteurs qui peuvent jouer à l’avantage des ménages. De ce fait, il est conseillé de faire appel à la concurrence pour parvenir à baisser les propositions. Il est tout à fait envisageable de se voir offrir des conditions plus avantageuses, surtout si le profil se révèle appètent.
Analyser les modalités autres que le simple taux d’intérêt
Si le taux d’intérêt proposé semble compétitif, il ne faut pas buter sur cette unique caractéristique. Le taux moyen de 1,43% en août stipulé par L’Observatoire Crédit Logement/CSA correspond uniquement au taux nominal. Lors d’une demande de crédit, l’emprunteur sera soumis à un TAEG qui comprend le taux d’intérêt nominal ainsi que les frais annexes, comme les frais de dossier ou l’assurance.
La banque peut aussi demander des garanties complémentaires potentiellement coûteuses ou contraignantes. Elles peuvent obliger à souscrire des produits annexes ou insérer des clauses rédhibitoires, comme une domiciliation des revenus. L’emprunteur doit donc être préparé à ce type d’exigences pour savoir argumenter.
En outre, l’emprunteur doit profiter de la délégation de l’assurance emprunteur pour trouver l’offre la plus compétitive. Cette assurance permet de garantir le prêt en cas de décès, d’incapacité au travail, d’invalidé ou d’autres situations en fonction des garanties additionnelles souscrites. Si la cotisation mensuelle proposée par l’établissement bancaire peut paraître faible, son coût sur la totalité du crédit peut vite grimper. Les ménages doivent chercher l’offre la plus compétitive, toujours via un moyen de pression concurrentiel.
Adopter des solutions proposées par l’État
Enfin, l’emprunteur ne doit pas hésiter à solliciter les dispositifs de prêt proposés par l’État. Selon un cadre d’éligibilité, ces mécanismes permettent d’emprunter un certain capital à taux zéro comme le PTZ par exemple. Ce type de crédits va permettre de réduire le coût global du projet.