Le crédit d’impôt pour la transition énergétique va laisser place à une prime versée au départ des travaux. Mais son mode de calcul va changer.L’avantage fiscal des travaux d’amélioration énergétique
C.I.T.E., pour les Français, cette abréviation de Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique est synonyme de travaux. Le lancement de ce crédit d’impôt a permis à des milliers de Français de réduire leur imposition sur le revenu. Comment ? En effectuant des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Jusqu’à alors cela concerne l’installation d’une chaudière à haute performance (HPE), le changement de fenêtres ou de porte d’entrée.
Les aménagements doivent être réalisés par des professionnels. Sous conditions, les travaux améliorations énergétiques peuvent donner lieu à un avantage fiscal sous forme de crédit d’impôt. Une partie des frais engagés peut donc être déduite de l’impôt sur le revenu.
Cette disposition fiscale vise à rendre les logements des Français moins énergivores. Mais d’année en année, le champ d’action du CITE se rétrécit de même que le taux du crédit d’impôt. Actuellement à 30 %, c’est près d’un tiers des dépenses, le taux a reculé à 15 % pour certains postes de dépenses.
Le nouveau barème moins avantageux ?
A chaque nouveau barème, les propriétaires se posent la question de la planification des travaux et de leur optimisation fiscale. De plus, le crédit d’impôt s’effectue a posteriori des travaux. Les propriétaires doivent donc engager des fonds de leur poche au préalable.
Mais à partir de 2019, la donne pourrait changer. Le crédit d’impôt va laisser place à une prime d’Etat. Une fois les devis dressés par des professionnels certifiés RGE (reconnus garants de l’environnement) l’Etat va verser un chèque aux particuliers avant la mise en chantier. Cela est un véritable plus pour les Français qui souhaitent améliorer leur habitat et réduire leur facture d’énergie.
Néanmoins, les taux de 30 % et 15 % ne seront plus garantis. Le montant de la prime sera propre à chaque chantier puisqu’il sera désormais calculé en fonction de l’efficacité énergétique des travaux entrepris.