Selon une récente étude, les frais bancaires devraient progresser l’année prochaine par rapport à 2017. Cependant, certaines opérations bancaires plus ou moins courantes devraient coûter de plus en plus cher.Frais bancaires : vers une hausse plus faibles que celle enregistrée en 2016
Dans un paysage bancaire de plus en plus concurrentiel, notamment avec la montée en puissance des banques 100 % en ligne et une mobilité bancaire considérablement facilitée, la hausse des frais bancaires sera nettement moins importante en 2022 que celles constatées en 2022 (+1,7 %) et 2022 (2,3 %).
Dans les détails, les banques vont continuer à facturer les mêmes opérations et services, mais à des proportions bien différentes. Pour les frais de tenus de compte, 90 % des banques vont continuer à les facturer à leurs clients. Ces frais vont augmenter de 2,2 % pour s’établir à près de 19 euros en moyenne. A savoir que les frais de tenus de compte ont quasiment triplé entre 2013 et 2017. Ils sont totalement gratuits dans la plupart des banques en ligne.
Concernant le coût moyen des cartes de paiement, la hausse prévue pour 2022 serait la plus faible depuis 2014. Toutefois, plus de 6 banques sur 10 ont augmenté les cotisations liées à l’utilisation des cartes de paiement. Les dépassements de découvert seront stables en 2022 grâce au plafonnement des commissions d’intervention. Très peu de banques continuent à facturer moins que le plafond légal de 8 euros en cas de dépassement de découvert.
Par ailleurs, les études montrent que certaines opérations plus ou moins courantes vont coûter un peu plus cher. Il s’agit de frais pour les virements occasionnels réalisés en agence. Ils vont augmenter de 5,3 % en moyenne. Les frais de tenue de compte inactif vont aussi progresser de près de 10 %. La même progression est aussi prévue pour les frais par avis ou encore oppositions à tiers détenteur (+9 %).
Quand les frais bancaires pénalisent plus les clients en difficulté que les clients lambda
Selon une récente étude, les frais bancaires ont coûté plus de 190 euros en moyenne aux Français cette année. Cette moyenne devrait s’établir à 194,30 euros en 2018. Cependant, il faut savoir que tous les usagers de banque ne paient pas les mêmes frais. Certains profils sont particulièrement pénalisés par rapport aux clients lambda.
Selon l’union nationale des associations familiales, les frais de chèque sans provision, les rejets de prélèvement ou encore les agios pèsent de plus en plus sur le budget des usagers de banque les plus fragiles financièrement.
Pour ces clients, le montant des frais bancaires s’établirait à près de 300 euros par an en moyenne, ce montant s’ajoute aussi aux frais bancaires classiques. Selon l’association, les personnes les plus impactées par ces frais sont souvent celles qui travaillent ou des retraités qui ne parviennent pas à faire face à leurs dépenses. En fait, même si la réglementation permet de plafonner certains frais bancaires, il faut savoir que les banques peuvent fixer leurs tarifications pour certaines opérations.
Pour harmoniser les coûts des opérations bancaires, les associations de consommateurs et d’usagers de banque demandent aux autorités d’étendre le plafonnement mensuel de l’ensemble des frais bancaires.