L’avenir incertain des distributeurs automatiques de billets (DAB)

Conséquences directes de l’évolution des habitudes de consommation des ménages et du développement technologique, les paiements en billets physiques se font plus rares. Le confort et la rapidité offerts par les cartes bancaires ne sont pas étrangers à ce constat puisqu’elles fournissent une vraie facilité de paiement. Maintenant, retour sur les facteurs tiers qui expliquent le recul des retraits d’argent aux distributeurs automatiquement des banques en France.

Le déclin des opérations sur les appareils de retrait

Si la désertification des distributeurs automatiques n’est pas une généralité suivant la localisation, les usagers sont malgré tout moins nombreux à entrer dans la file pour retirer de l’argent liquide. La demande a entamé un déclin visible sur ces dix dernières années. D’après les statistiques fournies par le Groupement des cartes bancaires, les Français effectuaient environ 26,4 opérations de retrait aux distributeurs automatiques sur un an en 2008. Huit ans plus tard, la moyenne a chuté de plus de 4 points pour atteindre 22,1 opérations de retrait par an. Un décroissement qui témoigne d’un changement dans le processus de consommation des ménages en France.

Ce recul des retraits contraint les établissements de crédit à enlever certains des automates dont la fréquentation n’est plus suffisante pour compenser les frais d’entretien qu’ils engendrent. Au-delà de l’évolution du mode de consommation des ménages, c’est donc par un souci de rentabilité que les distributeurs sont retirés du marché. Des décisions stratégiques qui touchent régulièrement les zones rurales afin de diminuer les charges. En effet, les enseignes bancaires ont tendance à fermer les agences en campagne pour les centraliser dans les zones urbaines.

De nouveaux services stratégiques qui répondent aux évolutions technologiques et de consommation

Maintenant, si les voisins Allemands ont toujours une préférence pour la monnaie fiduciaire, le paiement par carte bancaire est un moyen très utilisé en France. Il faut dire que cette méthode concorde avec la croissance démesurée du nombre de transactions dématérialisées réalisées sur internet. Les ménages empruntent de plus en plus ce canal pour effectuer leurs achats, ce qui contribue à ternir le volume de retrait annuel sur les distributeurs automatiques des banques.

De plus, les professionnels s’orientent vers une stratégie du dématérialisé qui permet de réaliser des économies en bannissant les infrastructures physiques. Par conséquent, les services complémentaires pour parvenir à payer sans recourir à du liquide se développent continuellement. Dorénavant, il est même possible de s’acquitter de ses paiements en utilisant son smartphone. Des évolutions qui tendent à ancrer une habitude du dématérialisé aux consommateurs. Notamment avec les cartes bancaires qui évoluent elles aussi, via l’introduction de la technologie « sans contact », très apprécié par les particuliers.

Le « cashback », une nouvelle méthode de retrait

La carte bancaire offre de ce fait le besoin de rapidité et d’immédiateté pour les utilisateurs. Malgré tout, le liquide n’est pas voué à disparaître, du moins pas dans l’immédiat. En effet, les banques influent un vent d’innovation dans la manière de retirer de l’argent. Depuis peu, les consommateurs peuvent effectuer des retraits directement chez les commerçants partenaires. Ce système, appelé « cashback », fonctionne sur un principe équivalant au retrait traditionnel. L’usager doit insérer sa carte de paiement dans le lecteur du commerçant, rentrer son code et se verra fournir la somme demandée.


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