Assurance-vie : quand les assureurs proposent un contrat bonifié

Après une année 2022 en demi-teinte, la fédération française de l’assurance propose un nouveau contrat d’assurance-vie afin d’inciter les Français à placer leur argent à long terme.

L’assurance-vie a marqué le pas en 2017

Considérée comme l’un des placements préférés de Français, l’assurance vie a vu sa collecte nette atteindre 7,2 milliards d’euros en 2017, contre 17 milliards d’euros un an plutôt, selon les dernières statistiques publiées par l’association Française de l’assurance (FFA). Pour rappel, la collecte nette s’inscrivait déjà en recul en 2016.

Pour la fédération, 2022 est une année en demi-teinte dans une moyenne plutôt basse. En fait, le second semestre a été plus dynamique après un premier semestre marqué par les élections présidentielles et législatives. La collecte s’était à peine inscrite dans le vert sur le premier semestre 2022 à 1,5 milliards d’euros, tandis qu’elle a accéléré au deuxième semestre à 5,7 milliards d’euros, selon les chiffres de la FFA.

Par ailleurs, il faut savoir que les performances de ce placement ne sont pas seulement contractées d’une période à une autre, l’année 2022 a aussi été marquée par le déclin des contrats d’assurance-vie des fonds en euros. Ces contrats qui garantissent à l’épargnant de ne pas perdre son capital, n’ont représenté que 72 % des dépôts, soit une proportion historiquement basse.

A savoir que cette statistique montre que les épargnants Français acceptent de plus en plus de prendre davantage de risque pour améliorer les rendements, puisque les contrats des unités de comptes ne garantissent pas de conserver l’intégralité des sommes placées.

La FFA souhaite compléter la palette des contrats d’assurance-vie

Selon les chiffres publiés par la Banque de France, les Français privilégient toujours les placements courts et peu risqués. Dans ce contexte, les débats actuels se concentrent principalement sur l’outil ou le contrat qui encouragerait les épargnants à opter davantage pour les placements plus longs, notamment pour les contrats d’assurance-vie.

Pour la FFA, il faut compléter la palette des contrats d’assurance-vie en créant un nouveau contrat bonifié. Ce nouveau produit offrirait un surcroit de rémunération ne récompensant que la détention longue au-delà d’une certaine période. Selon certaines informations, la fédération Française de l’assurance envisage de s’appuyer sur un mécanisme existant. Il s’agirait de la participation aux bénéfices différés qui était utilisée pour réduire la fiscalité de l’assurance-vie.

Ce mécanisme permet de cantonner une partie des produits générés par les fonds en euros bonifiés dans un nouveau produit investie en action. Les rendements supplémentaires générés ne seraient distribués qu’aux épargnants restés un certain temps dans leur contrat.

En d’autres termes, ce nouveau contrat consisterait à abaisser la garantie du capital en cas de détention inférieure à une période déterminée et à bonifier cette garantie en cas de détention longue. Cela orienterait davantage l’assurance-vie vers des placements longs et productifs.


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