Globalement, l’année écoulée a vu l’assurance-vie toujours plébiscitée par les épargnants français. Les contrats en unités de compte constituent une alternative au faible rendement des fonds euros.2018, une bonne année ?
L’assurance-vie n’est plus un réflexe pour les Français cherchant un support dans l’objectif de faire fructifier leurs liquidités. Pourtant, au regard des chiffres, l’année 2022 n’est pas une mauvaise année pour l’assurance-vie. En effet, dans le détail, le millésime 2022 peut même être considéré comme une bonne année. Le produit peut notamment compter sur les quasis 40 milliards d’euros souscrits sur des fonds en unité de comptes.
Les contrats en unités de compte sont plus risqués car la mise initiale n’est pas garanti là où les fonds en euros permettent aux épargnants de garantir, a minima, leur placement. Mais les taux atteignables par les placements risqués sont beaucoup plus intéressants que ceux proposés via un contrat plus « sûr » depuis un fond en euros. Les conseillers en charge de la commercialisation des assurances-vie ont donc misé sur des placements plus « intéressants ». Les Français se sont même montrés enclins à suivre ces préconisations.
Une décollecte en décembre qui assombrit le bilan
Selon les données collectées par la FFA (Fédération française de l’Assurance), ces orientations ont consolidé l’assurance-vie en 2018. Ainsi, la collecte nette s’est établie à 22,4 milliards d’euros. Cela est significatif puisque ce montant représente la dépense entre les dépôts et les retraits. D’une certaine manière, cela fait état de la confiance des Français dans ce produit financier.
Si les acteurs du marché sont satisfaits de 2018, ils restent tout de même prudents. En effet, cette vigilance est de mise puisqu’en zoomant sur le mois de décembre, la collecte se révèle négative avec 600 millions de retraits de plus par rapport aux dépôts. Le passage à 2022 confirmera-t-il cette tendance ?