A partir du 1er avril, les annonces de bien en vente ou en location devront comporter le détail des honoraires des agents immobiliers. Les clients connaitront ainsi les éventuels frais relatifs à leur opération.Les honoraires des agents immobiliers davantage détaillés
Plus de transparence dans les annonces immobilières à partir du 1er avril. Les professionnels de l’immobilier n’ont pas pris cette nouvelle mesure comme une blague. Si en grande partie, les annonces disponibles indiquent si les frais d’agences sont inclus, le détail lui n’est pas toujours connu. Mais à partir de demain cette tendance devrait s’inverser.
Dès le mois d’avril, les professionnels devront détailler leurs honoraires que ce soit pour les ventes ou les locations. Le consommateur sera ainsi mieux informé afin d’éviter la mauvaise surprise des frais supplémentaires.
En pratique, les annonces devront obligatoirement comporter certains éléments. Les frais d’agence pratiqués seront renseignés ainsi que la partie qui les supportera (le vendeur, l’acheteur ou le locataire).
En ce qui concerne les offres de location, le montant des charges devra être clairement identifié. De même que les frais inhérents à l’état des lieux, sa nature (meublé ou nu), sa surface habitable ainsi que sa localisation géographique (commune ou arrondissement).
Plus d’informations pour mieux choisir son bien immobilier
Ces nouvelles mesures émanent de l’arrêté du 10 janvier 2017 relatif à l’information des consommateurs par les professionnels intervenant dans une transaction immobilière. Ce texte règlementaire découle lui de la loi Alur (Accès au logement et un urbanisme rénové).
Les nouveaux indicateurs rendus obligatoires par la loi Alur devront autant figurer sur les annonces physiques que dématérialisées, c’est-à-dire autant celles visibles directement en agence que celles consultables en ligne.
Cette évolution souhaitée par le ministère du Logement n’est cependant pas au goût de l’ensemble de la profession. Une partie des agents craint que les potentiels clients soient noyés sous une masse d’information. Mais pour le Gouvernement, cela devrait permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés.