Nos voisins d’Outre-Manche sont présents dans 25 % des transactions opérées par un acheteur étranger. La Dordogne reste leur département favori.25 % des transactions sont britanniques
Les Français aiment la pierre et ils ne sont pas prêts d’en démordre. Mais les acheteurs tricolores ne sont pas les seuls à répondre présent sur le marché national. Venus d’outre-Manche, les Anglais sont également friands des biens mis en vente.
Nos proches voisins ont d’ailleurs jeté leur dévolu sur un département français : la Dordogne. La région est plébiscitée par les Anglais à tel point que les commerces locaux se sont adaptés à ce type de clientèle qui représente quelques 10 000 investisseurs. Les agents immobiliers ont également saisi tout l’intérêt que représente cette nouvelle population.
L’année dernière, les sujets de sa Majesté ont pourtant eu une frayeur. Avec le vote en faveur du Brexit de la part de leurs compatriotes, leur pouvoir d’achat a été impacté. Durant une courte période, la livre sterling a perdu de la valeur par rapport à l’euro. Pourtant, les acheteurs ont conservé leur flegme légendaire. Les Anglais ne sont pas les seuls étrangers à se montrer friands des biens en France.
Les Libanais dépensent le plus dans l’immobilier hexagonal
L’année dernière, ce sont plus de 60 000 biens qui ont été vendus à un acheteur venu hors des frontières de l’Hexagone. Parmi tous ces amateurs de vacances voire de vie « à la française », les Britanniques se hissent sur la plus haute marche du podium avec près de 15 900 acquisitions en France. Cet engouement est tel, qu’en 2017, les Anglais étaient acteurs dans 25 % des acquisitions par des acheteurs étrangers. Les Belges et les Suisses complètent le podium avec respectivement 18,4 % et 8,1 % d’achats.
Si les Anglais sont clairement tombés sous le charme de la France, ils ne sont pas pourtant pas ceux qui investissent le plus. Avec un achat moyen de 252 219 euros, ils décrochent la 20e place du classement. Du point de vue financier, ce sont les Libanais qui déboursent le plus de fonds avec un achat immobilier moyen de 726 500 euros. Ils sont suivis par les Norvégiens et Chinois. L’immobilier français a donc de beaux jours devant lui.