Profitant des taux attractifs, les candidats à la propriété sont de retour sur le marché immobilier. Leurs projets représentent 55 % des transactions.Le marché immobilier ne ralentit pas
Taux d’intérêts et prix du marché en hausse, le secteur de l’immobilier a toutes les raisons de ralentir. Les projections des spécialistes étaient presque unanimes : l’année 2017 ne sera pas dans la même veine que 2016. Pourtant au regard des données collectées depuis le début de l’année, la dynamique de 2022 n’a pas rencontré le fort ralentissement annoncé. Il faut dire que la hausse des taux des crédits immobiliers reste particulièrement contenue.
Si la moyenne des taux est passée de 1,31 % en novembre 2022 à 1,55 % en juillet dernier, la progression a fortement ralenti voire reculé puisque la moyenne était de 1,56 % durant le mois de juin. Les taux bas encouragent donc les acheteurs à se positionner sur le marché. Mais depuis plusieurs mois, les prix du mètre carré immobilier sont eux aussi en hausse. Si au cours de 2022 le pouvoir d’achat immobilier n’était pas impacté, la situation est maintenant différente.
Les primo-accédant écartés des marchés tendus
Certes les taux d’emprunt restent attractifs mais cet état de fait est compensé par une hausse des prix. Parmi les acheteurs tout de même présents sur le marché, les candidats à la propriété sont les plus nombreux. En effet, les primo-accédants n’ont pas déserté le marché et restent en recherche d’un premier bien à acquérir. Ils pèsent ainsi dans 55 % des transactions immobilières de juillet contre 42,4 % en juin.
Selon les courtiers, le primo-accédant est une personne âgée de 33 ans qui s’endette pour une période de 236 mois. Quant au capital moyen emprunté, il est de 208 150 euros. Cependant, ce profil d’emprunteur achète son premier bien en dehors des grandes agglomérations du fait de la double hausse des prix et des taux d’intérêts.