Une récente étude indique que 75 % des usagers bancaires ne sont pas en mesure d’indiquer le montant de leurs frais annuels.Seuls 21 % des clients des banques connaissent leurs tarifs
Les Français et l’argent est bien souvent un sujet tabou. Contrairement à la culture anglo-saxonne, l’argent est un domaine qui reste dans la sphère privée. Si le sujet est clivant, au regard de la dernière étude commandée par une banque en ligne, tous les français ne prêtent pas attention au montant de leur frais bancaires. Selon un sondage paru mercredi, 3 Français sur 4 ne connaissent pas les frais bancaires qu’ils paient chaque année.
Dans le détail, un peu plus de la moitié (51 % exactement) ont en tête un montant approximatif en ce qui concerne leur frais bancaires annuels. Pour un quart des personnes interrogées, elles confient en n’avoir aucune idée. En revanche, ils ne sont que 21 % à connaitre exactement les frais déboursés chaque année pour leur tenue de compte et les autres services bancaires.
Si la majorité des usagers bancaires se plaignent régulièrement d’une tarification trop élevée, cette étude montre que dans 75 % des cas, ils n’en connaissent pas le montant.
Les banques en ligne et les néo-banques sont à l’affut
Cette étude commandée par une banque en ligne n’est pas anodine et tombe à point nommé. En effet, avec l’arrivée des néo-banques, les établissements sur internet se doivent de communiquer davantage sur la faiblesse de leur frais voire de leur gratuité. Si les banques connectées de dernière génération affichent des frais particulièrement bas, les banques 2.0 restent dans la course. Par rapport, aux néo-banques, elles ont l’avantage de s’appuyer sur un réseau d’agences bancaires. Car bien souvent, leurs marques appartiennent à des groupes bancaires classiques et bien implantés dans tous l’Hexagone.
De plus, les banques en ligne de première génération propose une gamme de produits plus large. Ainsi, elles sont en mesure de faire des offres de prêt immobilier et de crédit à la consommation. Elles sont également capables d’émettre et de recevoir des chèques, ce qui n’est pas encore possible pour les néo-banques.