Statu quo sur les taux d’intérêt des prêts immobiliers

En septembre, le marché du crédit immobilier est marqué par une apparente stabilité des taux d’intérêt. Cependant, cette tendance cache la politique commerciale des banques, notamment avec une sélectivité accrue.

Relative stabilité sur les taux

Selon les principaux baromètres, il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur une potentielle hausse des taux. Certains observateurs témoignent d’un mois de septembre relativement stable, voire orienté vers une tendance baissière pour certains projets.

Cependant, force est de remarquer que cette relative stabilité du coût du crédit cache une volonté de changement de politiques commerciales des banques et des établissements bancaires.

En d’autres termes, la stabilité des taux semble accompagnée d’une volonté d’attirer des meilleurs profils emprunteurs, notamment avec des taux très attractifs.

De plus certaines banques ont décidé de se tourner « uniquement » vers les profils emprunteurs « haut de gamme » handicapant ainsi, les primo-accédant ou les candidats aux revenus moyens.

Par ailleurs, les baromètres montrent également que les taux dépendent aussi des zones géographiques. Les conditions de crédit à Paris sont nettement plus attractives que celles proposées à Marseille.

Des banques de plus en plus sélectives

Certes, en septembre, les différents baromètres s’accordent sur la relative stabilité des taux d’intérêt des crédits immobiliers, mais ils font également état de la plus forte sélectivité des banques.

En fait, les prêteurs ont créé des barèmes premium pour attirer des profils emprunteurs « haut de gamme ». Cependant, d’autres ont complètement une politique commerciale différente. Ces dernières ouvrent aussi les vannes en proposant des baisses conséquentes pour conquérir de nouveaux clients.

De ce fait, malgré les différentes prévisions sur l’évolution du coût du prêt, le statu quo reste total pour le moment. Les banques changent continuellement leurs critères d’octroi et leurs politiques commerciales.

Dans cette conjoncture, aujourd’hui plus qu’hier, il est capital pour l’emprunteur de faire appel à un intermédiaire bancaire afin d’obtenir des meilleures conditions de financement.

Cependant, le choix d’un intermédiaire ne doit pas se faire au hasard. Ce dernier doit respecter et appliquer toute la législation nécessaire à l’exercice du métier de l’intermédiation bancaire

Et le rachat de crédit dans tout ça ?

Les taux d’emprunt ont reculé de manière significative depuis plusieurs mois, malgré une légère hausse depuis mai. De nombreux médias préconisent d’opter pour le regroupement de prêts.

Cependant, il faut savoir que la majorité des emprunteurs désireux de faire racheter leurs encours sont ceux qui veulent honorer des mensualités plus petites, quitte à payer pendant plus longtemps.

La possibilité de faire baisser ses mensualités peuvent aussi dépendre du niveau des taux et comme pour le marché du financement à l’habitat, le statut quo reste total aussi sur le taux du rachat de crédit.

Autrement, le barème des taux dépend des banques et leurs politiques commerciales. Une justification supplémentaire pour recourir aux services d’un intermédiaire bancaire spécialisé dans les offres de regroupement de prêts.