Des taux historiquement bas à la concurrence féroce que se livrent les prêteurs en passant par l’assouplissement des critères d’octroi des crédits, le climat semble propice pour un projet de regroupement de crédit (immobilier et consommation).Regroupement de crédit : une opération plus que jamais d’actualité
Un emprunteur qui a obtenu un ou plusieurs prêts pour diverses raisons (immobilier, voiture, prêt personnel…) il y a quelles que années (voir quelques mois), a sûrement emprunté à des taux plus élevés qu’aujourd’hui.
Il peut bénéficier de l’actuelle baisse des taux en regroupant tous ses emprunts en cours (immobilier, voiture, renouvelable…) en un seul.
En fait, depuis plusieurs mois, les emprunteurs sont de plus en plus nombreux à solliciter cette opération bancaire. En 2013, le regroupement de crédit a représenté près de 30 % de la distribution totale de crédit selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Cette année, la proportion dépasse toutes les prévisions. Au niveau global, elle représente déjà 40 % des crédits accordés (immobilier et à la consommation).
De plus, les opérations de regroupement de crédits immobiliers et/ou à la consommation, représenteraient 40 % des rendez-vous en banque depuis le début de l’année.
Regroupement de crédit : quelques raisons du succès
A ce jour, le regroupement de crédit, qu’il soit immobilier ou à la consommation, est devenu incontournable. Tous les grands réseaux bancaires proposent cette opération et les emprunteurs sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser.
Les raisons de ce succès sont simplement logiques. Le climat est au beau fixe, le taux moyen des crédits « immobiliers » toutes durées confondues est tombé à moins de 2,7 % depuis plusieurs mois. Du jamais vu depuis les années 1940.
En fait, sur le principe, il faut savoir que le regroupement de crédit « immobilier » est plus avantageux au début du prêt, puisque c’est à ce moment que les intérêts représentent l’essentiel du montant de la mensualité.
Avec les conditions actuelles du marché, ce principe n’est plus pris en compte pour évaluer la nécessité d’un projet de rachat de crédit. De ce fait, même les anciens prêts peuvent faire l’objet d’un rachat de crédit et apporter à l’emprunteur des avantages substantiels.
De plus, la législation en vigueur (loi Lagarde, loi Hamon) permet aux emprunteurs d’avoir une meilleure vision du fonctionnement du rachat de crédit, de son coût et de ce qu’il peut générer.
Rachat de crédit avec ou sans sa banque
Dans le cadre d’un regroupement de prêts, chacun peut opter pour l’établissement de crédit qui a vendu le prêt ou pour une autre enseigne. Mais chaque choix à ses atouts et ses limites.
Un regroupement de crédit auprès de sa banque permet d’éviter de monter un nouveau dossier et par conséquent d’éviter des frais de dossiers.
Cependant, le principal inconvénient concerne les taux, il est très difficile d’obtenir auprès de sa banque les taux proposés par la concurrence pour un rachat de crédit.
C’est en optant pour une autre enseigne (banque, intermédiaire financier) que l’emprunteur peut obtenir les meilleurs taux de substitution. Mais en contrepartie, il doit s’acquitter des pénalités de remboursement anticipé auprès de son prêteur initial.
Ces frais peuvent aller jusqu’à 3 % du capital restant dû avec une limite fixée à 6 mois d’intérêts. De plus, il doit également payer des frais de garanties pour un rachat de crédit incluant un ou plusieurs prêts immobiliers.
Mais, avec les conditions actuelles, les avantages réalisés grâce au regroupement de prêts dépassent nettement les frais qu’il engendre.