La législation en vigueur et les conditions actuelles de financement peuvent permettre d’optimiser efficacement le coût d’un regroupement de crédits immobiliers. Voici comment profiter de cette opportunité.Faire jouer la concurrence pour son assurance emprunteur
Depuis le 1er janvier 2015, les banques et les établissements de crédits sont tenus d’afficher le taux annuel effectif d’assurance (TAEA) sur leur proposition d’assurance-crédit dans le cadre d’un crédit ou d’un regroupement de prêts immobiliers.
Grâce à l’affichage de ce taux, l’emprunteur connaît précisément le coût de son contrat d’assurance proposé par l’établissement prêteur. Ainsi, il peut aisément comparer l’offre de labanque (offre groupée) avec celle de la concurrence (délégation d’assurance).
En fait, certaines statistiques montrent qu’en optant pour la délégation d’assurance, l’emprunteur peut réaliser une économie pouvant aller jusqu’à 50 % sur le coût de l’assurance emprunteur.
De plus, la comparaison de plusieurs contrats d’assurance permet à l’emprunteur de choisir l’offre la mieux adaptée à son profil, son projet ou encore ses finances.
Cependant, bien comparer les contrats d’assurance emprunteur implique de prendre en compte l’équivalence de garanties comme le prévoit la loi Hamon. Elle est basée sur 11 critères choisis par la banque prêteuse.
Profiter des conditions actuelles de financement
Pour optimiser son projet de regroupement de crédits immobiliers, une autre alternative s’offre aux emprunteurs. Dans la conjoncture actuelle où les taux d’intérêts sont historiquement bas, le rachat de crédit immobilier peut être très intéressant sous certaines conditions.
De ce fait, l’emprunteur peut solliciter sa banque pour regrouper en un seul ses encours et faire baisser le montant de sa mensualité.
Si la banque refuse ou propose une offre moins attractive, l’emprunteur peut encore faire jouer la concurrence pour profiter des meilleures conditions de financement.
Par ailleurs, pour certains observateurs, pour rendre l’opération intéressante financièrement, le capital restant dû doit dépasser les 70 000 euros et l’écart entre le taux initial et celui proposé pour le rachat de crédit doit être supérieur ou égale à 0,70 %.
A ces conditions, l’emprunteur peut faire baisser le montant de sa mensualité et/ou la durée de son crédit immobilier en cours tout en optimisant son coût total.
Par ailleurs, il faut reconnaître que cette opération est sollicitée pour des raisons diverses et variées, c’est-à-dire, si certains emprunteurs réalisent un rachat de crédit pour réduire le coût de leur emprunt, d’autres optent pour cette opération bancaire pour réorganiser leurs finances ou faire face à une baisse de revenus.