Rachat de crédit immobilier : mieux négocier son assurance emprunteur

Face à la baisse historique des taux d’intérêt, le coût de l’assurance emprunteur représente une part de plus en plus importante dans le cadre d’un crédit ou d’un regroupement de crédit immobilier. Raison de plus pour mieux optimiser son assurance emprunteur.

Crédit : baisse des taux, hausse de coût de l’assurance emprunteur

Dans le cadre d’un crédit immobilier  (ou rachat de crédit immobilier), le coût de l’emprunt n’a jamais été aussi peu élevé. Après plusieurs mois de baisse continue, le taux d’intérêt moyen s’établit à ce jour à 2,70 %, soit un nouveau record.

Avec ce niveau historiquement bas des taux d’intérêt (immobilier), le poids de l’assurance emprunteur proposé par les établissements prêteurs pèse de plus en plus lourd dans le coût total du crédit.

Selon une récente étude, pour un emprunt de 200 000 euros à 2,70 % sur 20 ans, l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 25 % du coût total du financement.

Selon la même étude, avec le même montant sur la même durée de remboursement, le coût de l’assurance était seulement à 14,5 % en juin 2012, période où le taux d’intérêt moyen était à 4,30 %. Et même de 11 % en 2008 quand les taux tournaient autour de 5,40 %.

Comparer les offres pour mieux optimiser son assurance emprunteur

Rappelons que l’assurance emprunteur est une couverture temporaire, limitée à la durée de remboursement du crédit, elle garantit entre autre le remboursement de ce dernier en cas de décès, d’incapacité, d’invalidité et éventuellement de perte d’emploi de l’emprunteur.

Depuis fin juillet, avec l’entrée en vigueur des nouvelles mesures, les emprunteurs qui font racheter leurs prêts ou les souscripteurs de nouveaux prêts peuvent facilement se délier du contrat d’assurance emprunteur proposé par leur établissement prêteur.

Selon les professionnels du secteur, le taux moyen d’assurance emprunteur groupé, c’est-à-dire, le contrat d’assurance proposé par le prêteur est à 0,36 %, tandis que la délégation d’assurance, c’est-à-dire, l’assurance individuelle alternative peut tomber à 20 %, voire 10 % pour des couvertures équivalentes.  Ainsi on évalue mieux la nécessité de confronter les différentes offres.

De plus, les établissements prêteurs n’ont plus de droit d’interdire aux emprunteurs d’opter pour un autre contrat d’assurance moins cher, dès lors que celui-ci présente au moins des garanties équivalentes.

Ajoutez à cela, depuis le 26 juillet, l’entrée en vigueur de la loi Hamon, les emprunteurs disposent d’un délai d’un an, à compter de la signature d’un nouveau crédit immobilier (ou du contrat d’un regroupement de crédit) pour souscrire une assurance emprunteur adaptée.