Depuis deux mois, le taux moyen de crédit immobilier est à son plus bas historique. A ce jour, il est possible de faire racheter son prêt immobilier en cours à moins de 3 %. Mieux encore, il est possible de réduire le coût total de son crédit à condition d’optimiser son assurance-crédit.Rachat de crédit immobilier : bien choisir son assurance emprunteur
Selon une récente étude, en 2009, l’assurance emprunteur représentait 18 % du coût total d’un crédit immobilier. Aujourd’hui, avec la même proportion, elle est passée à 31 %.
La raison est la suivante : depuis 2009, les taux des crédits immobiliers ont considérablement diminué lorsque les prix des contrats d’assurance sont restés pratiquement stables.
Dans le cadre d’un rachat de crédit immobilier, l’assurance emprunteur qui n’est pas obligatoire mais reste imposée par les établissements de crédits, permet de garantir les remboursements en cas d’invalidité, d’incapacité temporaire de travail ou en cas de décès.
En général, les banques proposent ce qu’on appelle un contrat d’assurance groupé, c’est-à-dire, une offre pour tous les clients.
En fait, les banques mutualisent les risques de décès, d’invalidité ou d’incapacité de tous les emprunteurs quel que soit leur âge et quel que soit leur profil emprunteur. Conséquence : certains emprunteurs payent très cher par rapport aux garanties proposées.
Pour optimiser un rachat de crédit immobilier, un emprunteur a la possibilité de souscrire un contrat d’assurance auprès d’une autre compagnie d’assurance grâce à la délégation d’assurance.
Cette délégation d’assurance permet de faire jouer la concurrence et de bénéficier d’une garantie individuelle personnalisée et déterminée en fonction de son profil emprunteur.
Regroupement de crédit immobilier : que dit la loi Hamon ?
Le terme immobilier est associé à un regroupement de crédit lorsque la part des crédits immobiliers excède 60 % des prêts à racheter.
Au cours de cette opération, l’emprunteur a le droit d’opter pour un autre contrat d’assurance que celui proposé par l‘établissement qui rachète ses crédits. La seule obligation est de trouver une assurance qui offre les mêmes garanties que celles proposées par la banque.
Pour favoriser la concurrence entre les établissements de crédit et garantir les meilleures offres aux emprunteurs, la loi Hamon sur la consommation prévoit que pour la souscription d’un crédit immobilier (et notamment d’un rachat de crédit immobilier) à partir du 26 juillet 2014, l’emprunteur pourra au moment du premier anniversaire changer de contrat d’assurance.
Avec la nouvelle loi Hamon, la banque ou l’établissement de crédit qui finance le rachat de crédit immobilier ne pourra pas refuser le nouveau contrat d’assurance à condition que celui-ci offre au moins les mêmes garanties.
Certes, cette mesure permettra de chercher sereinement une assurance emprunteur adaptée à son profil, mais certains points soulevés par les associations de consommateurs montrent que le changement de contrat d’assurance emprunteur peut être pénalisant, jusqu’à 2 % du capital restant dû.