Certains établissements bancaires font passer les demandes de regroupement de crédits en dernier, les statistiques montrent que de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers cette opération bancaire. Le phénomène s’est même accentué ces dernières semaines.Les Français sont de plus en plus prévoyants
Très attentifs à l’actualité financière et économique, à l’évolution de potentielles crises de l’Euro, et à l’évolution des conditions de financements, les Français sont devenus pragmatiques.
Pour les financements immobiliers (crédit, regroupement de prêts), les taux d’intérêts tournent autour de 2 % à ce jour contre 5 % à la fin des années 2000. Cependant, les taux longs repartent à la hausse et comme ceux des prêts bancaires en dépendent, ces derniers suivent la tendance.
De ce fait, pour profiter des conditions avantageuses de financement tant qu’il est encore temps, les emprunteurs optent massivement pour le regroupement de crédit. C’est en tout cas ce que témoigne le haut conseil de stabilité financière dans son rapport annuel.
Demandes de rachat de prêt : une hausse de 30 %
Quand les statistiques font état d’une frénésie autour du rachat de prêt, le phénomène est bien réel. La demande de ce type de financement auprès de certaines banques a augmenté de 30 % depuis le début de l’année.
Dans certains réseaux d’intermédiaires bancaires, le regroupement de prêts et même devenu le principal produit d’appel.
Pour les emprunteurs, ils jouent principalement sur deux facteurs. En observant les taux remonter progressivement, ils essaient à tout prix de renégocier leur prêt immobilier ou de faire racheter leurs différents crédits pour réduire leurs mensualités.
Cet afflux massif de demandes de financement a pour conséquences de rallonger les délais de traitement, voir de favoriser la hausse des taux.
La loi de l’offre et de la demande reprend ses droits
Le fait que les emprunteurs et les acquéreurs soient plus demandeurs de financement permet aux établissements prêteurs de remplir leurs objectifs commerciaux annuels plutôt que prévu.
Conséquence, les prêteurs modifient leurs politiques commerciales et donnent désormais priorité à l’ouverture de nouveaux prêts.
C’est la loi de l’offre et de la demande qui rentre en vigueur. Les banques se font plus sélectives sur les profils emprunteurs, sur les montants sollicités et sur les projets.
Dans cette configuration, les projets de renégociation de crédit passent au second plan d’où la nécessité de solliciter un intermédiaire bancaire mandaté par différents établissements bancaires.
Ce professionnel a la possibilité de présenter un dossier de rachat de crédit à plusieurs partenaires afin de maximiser les chances de financement.
En fait si le regroupement de crédits n’est pas un nouvel emprunt chez le prêteur initial, il est considéré comme un nouveau projet de crédit par un autre établissement.