Selon l’association de garantie des salaires (AGS), le montant des avances des salaires a atteint un niveau record en juillet avec plus 228 millions d’euros.Montant des salaires impayés : un niveau record
Financée principalement par une cotisation obligatoire de 0,3 % sur la masse salariale, l’association de garantie des salaires (AGS) est un régime géré par l’assurance chômage qui permet de payer les salariés quand leur société est en faillite, en liquidation judiciaire ou n’a plus de trésorerie.
Malgré quelques signaux positifs des indicateurs économiques, l’AGS met l’accent sur une tendance inquiétante, en fait, l’organisme enregistre depuis le début de l’année une augmentation du montant de ses prestations versées, plus 4 % par rapport à 2012.
En juillet, les avances versées par l’association ont atteint un niveau record en France, soit 228 millions d’euros, plus importantes qu’au plus fort de la crise en 2009.
Montant des impayés en hausse: explication
1,3 milliards d’euros, c’est le montant des sommes versées par l’association de garantie des salaires aux salariés depuis le début de l’année, cette somme est en augmentation par rapport à l’année dernière.
La première cause est principalement l’accroissement de nouveaux dossiers, 17 069 exactement en juillet, soit une hausse de près de 5 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon les prévisions, à ce rythme, l’organisme risque de se retrouver en situation de déficit financier d’ici la fin de l’année.
Malgré cette situation précaire, l’AGS n’a pas réévalué son taux de cotisation obligatoire de 0,3 % au 1er juillet qui couvre 70 % de son besoin.
Salaires impayés : les très petites entreprises fortement touchées
Le régime de l’association de garantie des salaires est devenu indispensable pour les très petites entreprises (TPE) car, celles-ci représentent plus de 80 % des dossiers traités.
Logiquement, avec la reprise et la croissance annoncée, les petites entreprises ne sont pas en mesure de faire face aux multinationales.
Les dirigeants de ces entreprises n’ont pas d’autres choix que de solliciter les prestations de l’association de garantie des salaires.
La stabilité financière de ce régime pourrait bien être perturbée par l’augmentation continue des nouvelles demandes de ces TPE.
Risque de surendettement ou de malendettement : les solutions CID
Vu ces difficultés financières, certains économistes pensent que l’organisme pourrait se retrouver dans la même posture que les entreprises auxquelles il apporte des garanties.
Avec tous ces éléments, la situation financière des salariés des TPE pourrait vite devenir juste, voire précaire, surtout pour ceux ayant un ou plusieurs emprunts en cours.
Pour éviter une situation de malendettement ou de surendettement, Solutis préconise aux salariés qui ont souscrit un ou plusieurs prêts à mettre en place une nouvelle mensualité calculée sur la base de leur réelle capacité d’endettement et de remboursement.