Entre l’augmentation du coût de la vie et la stagnation des revenus, un grand nombre de Français est désormais confronté au délicat problème du découvert bancaire.Découvert bancaire : constat économique
Selon certaines études, ce sont un peu plus de 25 % de nos compatriotes qui souffrent de ce problème. Ce problème est pour le moins épineux puisqu’il peut conduire à des situations de blocage considérables.
Rappelons qu’un découvert trop important peut engendrer des fichages bancaires assortis des interdictions correspondantes. Plus de 2 Millions de Français seraient d’ailleurs frappées de cette lourde sanction qui interdit toute intervention.
Même si les recours ne sont pas légion, il y a pourtant des possibilités permettant de limiter les coûts et les pénalités engendrés. Il convient pour cela de bien redéfinir ce qu’est un découvert bancaire et quels sont les moyens à disposition de ménages pour limiter les frais.
Découvert bancaire et découvert autorisé
Il ne faut pas s’y méprendre : découvert autorisé et découvert bancaire signifient que vous n’êtes plus créditeurs sur votre compte bancaire. Cela signifie que dans les deux cas de figure, votre établissement détenteur de votre compte bancaire vous facturera des agios, des intérêts débiteurs et malheureusement encore d’autres frais selon les banques. Pour autant, les deux définitions sont bien à distinguer, car elles l’engendrent pas les mêmes conséquences financières et juridiques.
Le découvert bancaire signifie que votre compte est négatif, vous n’avez plus d’argent dessus. Les banquiers évoquent alors les notions de dépassement de découvert ou bien de découvert non autorisé. Le principal danger de ce phénomène réside dans le risque que votre banque ne rejette des chèques ou des paiements ce qui peut conduire à des fichages FICP ou FCC.
Mieux vaut donc anticiper la chose et prendre rendez-vous avec votre banquier afin qu’il vous octroie une autorisation de découvert. Il s’agit de négocier un plafond de découvert vous permettant de continuer à consommer malgré le fait d’être débiteur, toujours bien sûr dans une certaine limite.
Les commissions d’intervention
Attention, le découvert autorisé n’est pas le seul élément à apprécier dans le cadre de votre négociation avec votre banquier. Il faut aussi vous pencher sur la question des commissions d’intervention. Même si elles sont désormais tarifées et qu’elles devraient être encore mieux légiférées dans les temps à venir, les commissions coûtent très cher. Elles représentent entre 8 et 9 euros de frais par opération réalisée dans le cadre d’un découvert. Un coût conséquent qui peut amener des ménages à régler des sommes très importantes tous les mois. Il n’est en effet pas rare qu’une facture puisse s’élever à plusieurs centaines d’Euros.
Dans le même registre, on trouve aussi les fameux AGIOS qui peuvent s’élever à des sommes toutes aussi conséquentes. Il existe une pléiade de frais bancaires allant dans ce sens : frais de prélèvement, frais de rejet, frais de compte, etc. Soyez donc particulièrement attentifs à ce que tous ces frais ne reflètent pas un déficit chronique de revenus auquel cas, il convient de trouver d’autres solutions plus générales.