Crédit immobilier : les taux sont toujours attractifs

Certes les taux augmentent depuis quelques semaines, mais la progression semble très légère et n’a guère de conséquences sur les projets de financements y compris le regroupement de prêts immobiliers.

Taux d’intérêt immobilier : une légère hausse

Depuis mi-mai, les taux d’intérêt des crédits à l’habitat sont orientés vers une tendance haussière, notamment à cause de l’afflux des demandes de prêts immobiliers et de la hausse des taux longs.

Ils ont repris entre 0,10 et 0,40 point de base selon les projets et les établissements bancaires. Cette tendance a ainsi succédé à près de 2 ans de baisse quasi-continue.

Elle a fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose et pour cause, le taux moyen sur 20 ans (hors assurances et divers frais) s’établit à 2,50 %. Il est de 2,20 % sur une durée de 15 ans.

Pour un regroupement de prêts immobiliers ou un financement classique, les taux d’intérêt conservent des niveaux toujours attractifs et la légère hausse constatée récemment ne suffit pas à impacter les conditions avantageuses de crédit.

Des conditions exceptionnelles pour des bons profils

Selon un récent baromètre, les capacités d’emprunt restent quasiment inchangées malgré les évolutions depuis mai. Selon l’étude, en mai pour un prêt de 200 000 euros sur une durée de 20 ans à 2,20 %, le montant de la mensualité s’établit à 1 031 euros.

En fin juin, pour la même somme empruntée sur 20 ans à 2,50 %, la mensualité progresse à 1 060 euros. Soit une différence de 29 euros et tous les candidats aux crédits peuvent en profiter.

Par ailleurs, certains peuvent facilement obtenir des conditions tout bonnement exceptionnelles, 200 000 euros sur 20 ans à moins de 2 %.

Pour l’essentiel, ces emprunteurs disposent de bons revenus, d’une situation financière et professionnelle stable, d’un comportement bancaire solide ou encore d’un apport personnel pour une demande de prêt immobilier.

Les taux pourraient légèrement augmenter encore

Pendant l’été, il ne serait pas improbable que les taux augmentent légèrement puisque les vacances vont commencer au sein des banques, des intermédiaires bancaires et des compagnies d’assurance qui sont déjà saturés depuis plusieurs semaines.

Pour ralentir les demandes de crédit, les prêteurs pourraient opter pour une hausse des taux dans les semaines à venir, mais elle sera très limitée grâce à la politique de la BCE.

En fait, tant que l’inflation ne sera pas repartie à la hausse, la BCE fera tout pour maintenir sa politique qui permet aux banques de proposer des conditions attractives