Avec les conditions actuelles de financement caractérisées par des taux historiquement bas, la concurrence entre les prêteurs est plus que jamais féroce. C’est sans doute le bon timing pour profiter d’un regroupement de crédits.Une nouvelle opportunité pour regrouper ses encours
Selon une récente statistique, la grande majorité des emprunteurs qui sollicitent le regroupement de crédits sont des particuliers ayant souscrits au moins un prêt « immobilier » entre 2006 et 2010, alors que les taux d’intérêt étaient à la hausse.
Avec les conditions actuelles de financement, ils espèrent profiter de la baisse des taux ainsi que de la concurrence entre les prêteurs pour alléger leurs mensualités ou réduire la durée d’emprunt de leurs encours.
En fait, lorsqu’un emprunteur souscrit un prêt (immobilier, consommation) dans une banque ou dans un établissement de crédit, rien ne l’oblige à conserver son prêteur initial jusqu’à l’échéance. Il peut à tout moment opter pour d’autres établissements prêteurs afin d’obtenir une offre plus intéressante.
Stimulé par la concurrence accrue entre les prêteurs, le regroupement de crédit est aujourd’hui en plein essor. Ainsi, des banquiers financent des regroupements de crédits de clients de banques concurrentes et parallèlement en perdent certains au profit d’autres banques.
Rachat de prêts : les formalités
Regrouper ses crédits (consommation, immobilier) équivaut à rembourser par anticipation ses prêteurs initiaux afin de souscrire un nouveau crédit aux conditions actuelles de financement.
De ce fait, l’emprunteur doit donc se munir en plus des éléments de ses anciens encours (tableaux d’amortissement, contrats de prêts, derniers relevés de compte…) de tous les documents nécessaires à la souscription d’un nouvel emprunt (fiches de paie, avis d’imposition, justificatif de domicile…).
Ces nouveaux éléments permettent de calculer la nouvelle capacité d’endettement ou de remboursement de l’emprunteur. Cependant, rembourser un crédit par anticipation implique de régler les indemnités de remboursement anticipé aux anciens prêteurs, dans la majorité des cas ces frais ne peuvent pas dépasser 3 % du capital restant dû.