Sauf exception, tous les propriétaires d’au moins un bien immobilier (maison, appartement, terrain) au 1er janvier 2015, doivent s’acquitter de la taxe foncière. Cependant, quelles sont les variations attendues par rapport à 2014 ?Taxe foncière : vers une envolé certaine
Plusieurs facteurs comme le désengagement de l’Etat dans les collectivités locales, les difficultés de maîtrise de la dépense publique locale ou encore la complexité croissante des infrastructures…vont certainement obliger certaines communes à opter pour un mouvement haussier de la taxe foncière.
Selon certaines études, la hausse prévue serait de 1,4 % en moyenne, mais à y regarder de près, il existerait de fortes disparités entre les communes.
Par ailleurs, la facture sera salée pour certains propriétaires dans les communes situées en zones tendues. La taxe d’habitation des résidences secondaires pourrait augmenter d’environ 20 %.
L’objectif pour les communes est de libérer des logements vides et aussi de dégager des ressources supplémentaires pour les collectivités locales.
Hausse de la taxe foncière : de fortes disparités entre les communes
Selon une récente étude, seuls 9 % des conseils généraux ont opté pour une augmentation de leur taux en 2015. Il s’agit de l’Ain, de l’Allier, de la Gironde, du Maine-et-Loire, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de l’Yonne, du Var et l’Indre-et-Loire.
Cependant, avec une augmentation de 19,5 %, le département du Var arrive en première position, suivi du Bas-Rhin qui a enregistré une hausse de 13,62 % alors que la moyenne nationale ne dépasse pas les 2 %.
Par ailleurs, entre 2013 et 2015, la taxe foncière a progressé de 20,58 % dans le département du Var, de 14,64 % dans le Bas-Rhin alors que la moyenne était de 1,28 %.
Selon l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), cet impôt obligatoire pour les propriétaires a augmenté de 21,2 % entre 2008 et 2013.
Propriétaires, et si vous réorganisiez vos finances ?
Si la plupart des grandes agglomérations ont annoncé qu’elles augmenteraient leur fiscalité immobilière, c’est principalement pour compenser la baisse des dotations de l’Etat et ce sont les propriétaires qui vont compenser la grande partie de ces dotations publiques.
Pour ces contribuables, cela implique « souvent » de réorganiser ses finances. Autrement dit, réadapter son budget à sa nouvelle situation financière ou aux imprévus financiers.
Pour ceux qui ont encore des crédits (immobilier, consommation) en cours, le regroupement de prêts peut être une réelle alternative.
Cette opération bancaire permet de réduire son taux d’endettement en baissant le montant de ses échéances. Dans le regroupement de crédits immobiliers, l’emprunteur peut également opter pour un nouveau contrat d’assurance emprunteur mieux adapté à son profil emprunteur.