Avec la hausse de la production du prêt immobilier et de regroupement de crédit au premier semestre 2015, le marché de l’assurance emprunteur est en pleine reprise cet été.Quand de la production du crédit dope l’activité de l’assurance de prêts
Alors que les Français attendent la véritable libéralisation du marché de l’assurance emprunteur pour le 1er octobre 2015 avec la publication par chaque prêteur une liste de critères d’équivalence de garantie, force est de constater que l’activité de l’assurance emprunteur est dopé par la hausse de la production de financement et l’explosion du regroupement de crédits.
Selon les dernières publications de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, la production du prêt immobilier (hors renégociation et regroupement de prêts) a enregistré une hausse de 21 % sur les 6 premiers mois de l’année. Le nombre de financements accordés a aussi progressé de 15,1 % sur la même période.
Quant au regroupement de prêts, la production a augmenté de près de 80 % en quelques mois, passant de 4,5 milliards d’euros en janvier à 8 milliards d’euros en juin.
Ce redémarrage de la production de l’emprunt immobilier et l’explosion des regroupements de prêts ont relancé l’activité de l’assurance emprunteur.
En fait, depuis l’application de la loi Hamon, les candidats au crédit comparent systématiquement plusieurs contrats d’assurance emprunteur avant de faire leur choix.
Fini le monopole des banques
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Hamon, la possibilité de changer son contrat d’assurance de prêt est devenue plus souple.
Il est désormais plus facile de changer de contrat d’assurance de prêt jusqu’à un an après la signature de celui-ci à condition de présenter des garanties équivalentes.
Cette loi qui a renforcée la loi Lagarde a mis fin au monopole des banques, elle a permis aux emprunteurs de renégocier leur contrat d’assurance et d’économiser plusieurs milliers d’euros.
La loi Hamon est particulièrement avantageuse pour les jeunes et d’autres profils comme les cadres ou les emprunteurs non-fumeurs.
Par ailleurs, même si l’assurance de prêt peux représenter jusqu’à 25 % du cout total du crédit, la délégation est encore peu courante.
C’est à partir du 1er octobre que les banques seront obligées de remettre une fiche d’information standardisée sur l’assurance de prêts à tous les nouveaux emprunteurs et à ceux qui optent pour un regroupement de crédit.
Cette fiche représentera entre autre les critères de garanties exigées par la banque, cela va certainement mettre fin au monopole des banques sur ce marché puisque les emprunteurs seront de plus en plus nombreux à profiter de cette législation.